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Samedi 12 juillet 2008.«Tout métalangage de l’image, s’il veut se donner les moyens d’une analyse, doit nécessairement fragmenter et découper. La saisie de l’image dans sa « totalité expressive », les« interférences des différents parcours de lecture », le mouvement «créateur» et ininterrompu du regard, tous ces appétissants concepts émaillant nombre de discours critiques, sont le fait du spectateur instituant son propre mode de perception.». Michel Rio “Rêve de Logique” éditions du Seuil, 1992.

Mardi 08 juillet 2008. “L’établi de la traduction, encore tout encombré de doutes et de dictionnaires. Car c’est le jeu même de la langue qu’il s’agit de fixer : un nœud mal fait et c’est le tissu lui-même qui risquera de lâcher, à un endroit insoupçonné.Gilles Ortlieb, Sous le crible“, éditions : “Finitude”. 2008.

Dimanche 06/07/08. “Si la vie, enfin, ne peut se penser sans le temps, le modèle général de l’écoulement, continu et discontinu, que les météores montrent, buissonnant, bifurquant, percolant sans cesse, mélangé d’aléatoire et de nécessité, beaucoup plus souple et pertinent, dans ses multiplicités, que le modèle linéaire, continu ou discontinu, d’une tradition plus attachée à le mesurer qu’à le décrire ou l’expliquer.”Michel Serres, “Atlas” , Champs – Flammarion 1996.

Mercredi 02 juillet 2008. “Supprimer, corriger un mot, surveiller une aphonie ou une figure, trouver un néologisme, cela participe pour moi d’un nouveau plaisir véritablement romanesque.” Roland Barthes, cité dans ARC n°56, 1974.

Dimanche 29 juin 2008. «Ce que peut apporter Valéry aujourd’hui, c’est donc bien le plaisir du texte. Mais c’est également autre chose, vers quoi il nous guide lui-même lorsqu’il écrit que Nietzsche est pour lui un “excitant” plus qu’un “aliment”. Valéry est les deux. Il suffit d’ouvrir au hasard un de ses livres pour voir que sa pensée nourrit, parce que c’est toujours une pensée personnelle, atypique, inattendue. Et c’est pourquoi en même temps elle excite : elle excite à penser par soi-même, contre ce qu’on vient de lire ou d’entendre, et contre la “pensée unique”, ce qui aujourd’hui n’est tout de même pas si mal.» Michel Jarretty, “Paul Valéry“, Fayard; 2008.

Jeudi 26 juin 2008. “Écrire des romans, c’est comme de glisser des messages dans une série de bouteilles qu’on jette à la mer au jusant, sans avoir la moindre idée du lieu où les vagues les porteront ni même savoir s’il y aura quelqu’un pour regarder dedans.” David Lodge, Les quatre vérités.

Dimanche 22 juin 2008. “Le meilleur, c’est d’écrire au hasard.Mais cela je ne sais plus le faire, car la vision de l’ oeuvre me poursuit. J’y subordonne toute choses. Elle est déjà passée cette heureuse époque où j’écrivais sans autre souci d’écrire et parce qu’aussi la pensée éclatait dans ma tête et se portait comme d’elle-même sur le papier. Maintenant, tout cela se coordonne, le but est précis, tout y converge. . . Adieu les refrains jetés au vent sans soucis de la perdre!” André Gide, “Journal” janvier 1890.

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