Le Percolateur

Par numéro

 
 

Heuristique & Sémiologique

Par numéro  (Accès par numéro )

La meilleure et la pire des choses.

Author : admin — 24 Oct 2006

Il me souvient de ce professeur, il y a fort longtemps, qui nous disait que l’Histoire était la meilleure et la pire des choses. Il a dû nous apparaître à nous, gamins de 11 ou 12 ans, un tantinet iconoclaste à ébranler ainsi nos listes de dates laborieusement acquises et la succession des Dynasties, des Batailles, des Faits d’armes, des Victoires, des Défaites, des Découvertes…
Pour lui, le “meilleur” de l’Histoire était de construire et de consolider les Nations et le “pire” de les opposer. Bien des années plus tard, j’ai découvert au hasard de mes lectures, dans “Regards sur le monde actuel” de Paul Valéry, ce texte écrit après 1918. Il laisse peu de place au “meilleur”!

“L’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver , il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution , et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines…
L’histoire justifie ce que l’on veut. Elle n’enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout…Dans l’état actuel du monde, le danger de se laisser séduire à l’Histoire est plus grand que jamais il ne fut…. L’Histoire mélodique n’est plus possible…”

Question du destin

Author : Gilbert — 3 Oct 2006

La question du destin.

Dans mon article “Le cru, le su et le voulu” (voir la webzette n°9, page Invention) j’écrivais en conclusion :

“N’est-ce pas une attitude réellement Humaniste (donc rationnelle) que de penser que l’Humanité est sortie (issue certes, mais aussi affranchie) de la jungle et de sa Loi, que de refuser l’alternative réductrice d’un obscurantisme moyenâgeux et d’un scientisme dévoyé, que de prôner une responsabilité solidaire et volontaire au sein d’une Nature dont nous partageons, l’origine, l’évolution et le destin ? Il en est de notre singularité ! Sauf à rebrousser chemin ! ” (je souligne pour cette 2ème écriture).

Des courriels, des conversations entre amis ont attiré mon attention sur l’ambiguïté de certains mots. Il me semble que je doive apporter quelques précisions.

J’adopte dans cet article une attitude humaniste (par conviction) en considérant la Création comme processus et l’Homme comme acteur responsable de sa propre création et solidaire (droits et devoirs) de celle de l’Humanité.

S’agissant de l’origine, il n’est pas question d’un instant initial ; le Big Bang (13,7 milliards d’années) lui-même n’a pas l’abscisse 0 sur l’axe du temps, ce fut une période très longue, début de l’expansion et de la dilatation de l’Univers puis de l’avènement des conditions physico-chimiques favorables à la Vie : atomes, molécules, ADN, cellules, reproduction arborescente… le Vivant. L’origine de l’Homme est peut-être là, dans cette lente émergence de la Vie. Il y a 4 millions d’années dans le règne animal apparaissait l’Australopithèque, 2 millions d’années plus tard l’Homo Habilis, puis il y a 40 000 ans l’Homo Sapiens Sapiens (homme moderne) = 4 millions d’années de sélection, d’adaptation, d’élimination, de mutation, de complexification, l’acculturation prenant le relais du Biologique, d’Hominisation à partir de L’Humus (Terre).

Telle une spirale l’Evolution se développe à partir de cette origine, point asymptotique (infiniment insondable dans l’espace-temps), au rythme du temps cosmique et selon un vecteur qui croît lentement et non-linéairement, les spires sont très serrées près de l’origine (au pas lent de l’évolution biologique) puis plus espacées (impulsion motrice et accélératrice de l’acculturation : bipédie, langage articulé, fabrication d’outils,..). Je pense pouvoir dire que la communauté scientifique : paléontologues, géologues, anthropologues, (agnostiques ou croyants), tout en souriant de mes raccourcis et de ma prétention, me donnerait quitus pour cette approche de l’origine et de l’évolution de l’Homme et de l’Humanité.

Ainsi, l’espèce humaine partage avec les règnes végétal et animal l’origine et l’évolution, soumise qu’elle est à la biologie; mais avec l’avènement et la primauté de la culture (hominisation) peut-on dire qu’elle a le même destin ? Ce mot est délicat à manipuler, en l’occurrence je lui donne le sens d’avenir, de futur, de l’ensemble des événements qui composent l’existence. Là, pas de doute, face à un cataclysme planétaire nous sommes liés et partageons le même destin ! Hormis ce scénario catastrophe, il faut bien constater que l’Homme depuis sa lente apparition (maîtrise du feu ?) s’il n’échappe pas à l’évolution biologique, utilisant ses processus il en est devenu le principal facteur par sa prédation du vivant et de la nature, des races et des essences. Il a détruit, sélectionné, éliminé modifié, par la chasse, la pêche, l’agriculture, l’élevage, l’exploitation des sols et sous-sols biaisé avec la loi de la sélection naturelle. Le plus fort c’est lui! L’acculturation a rompu une forme d’équilibre (pas tendre, certes !), la partie n’est plus partagée et les destins divergent. Le feu apprivoisé, le silex taillé, la main industrieuse, le langage articulé de la mobilisation, ont brisé avec l’évolution biologique pour une spirale à forte accélération.

Il est une autre définition de destin comme fatalité, détermination, prédestination, implication, nécessité, conséquence inéluctable, aboutissement inévitable, inscription irrévocable (mektoub), Cette acception du destin se réfère soit à un déterminisme scientifique, rationnel (la nature des choses), soit au Dessein d’une puissance (une volonté) supérieure qui décide de l’avenir, du cours de l’existence et de son terme, qui destine, qui assigne.

La Science actuelle mobilise toutes ses ressources pour répondre à la question ; que nous réserve l’avenir ? La démographie, la climatologie, la prospective écologique, la biologie-cybernétique, la génétique, la technologie du futur (nano voire pico)…. les déterminismes sont si nombreux, foisonnants et contradictoires, que l’avenir se révèle imprévisible. Chacun y va de son scénario, rarement exempt de présupposés idéologiques, philosophiques, métaphysiques ou religieux. On assiste, comme aux temps anciens à une sorte de construction de mythes qui se substituent à l’explication : spectre du cyborg, emballement cinétique de la technique et son autonomisation, part grandissante de l’irrationnel utopique, hyper-synchronisation et autorégulation de la société, substitution totale de l’évolution technique à l’évolution biologique, après la fin de l’Histoire voici la fin de l’Homme ! En fait le mot destin n’appartient pas au vocabulaire scientifique; la Science émet des hypothèses, construit des modèles, observe et expérimente, décèle des tendances, les confronte à la réalité. S’agissant du futur, elle s’exprime en terme de probabilité. Pour elle, il n’y a pas de Dessein supérieur et directeur qui ne peut relever que de la métaphysique ou de la théologie.

Confirmation de l’encrassage de certaines touches de mon clavier ! !

Author : Gilbert — 28 Jul 2006

encrassage

DE LA SIGLAISON

Author : admin — 25 Jul 2006

Toute langue, tout langage obéit, entre autres, à une loi économique, d’efficacité et de rendement qui impose que le rapport : signifié/signifiant ou sens/expression (orale ou écrite) soit le plus grand possible. Si on considère que le numérateur est une donnée invariable, il convient d’agir sur le dénominateur donc de le réduire. On peut quantifier l’expression par sa durée, voire par le coût de sa “communication”. Ainsi s’explique le recours au lapidaire SMS qui se doit d’être le plus court, le plus concis, vite écrit, transmis et lu. Et bien sûr le volume d’encre, la surface du papier, le nombre de bits et de pixels, relèvent de cette quantification comme la loi du moindre effort ! En 1970 Robert Beauvais dans “L’hexagonal tel qu’on le parle” stigmatisait “ces mots plus gros que les choses” ( mauvais rendement). La langue anglaise est plus efficace (de ce point de vue) que la Française, un texte en Anglais est toujours plus court que sa traduction française. L’Américain parlé devient de plus en plus monosyllabique, ramassant le sens autour de la syllabe tonique, certains mots semblent aboyés ! En Français on conseille de préférer le mot le plus expressif à la périphrase dont Hugo (Les Contemplations) disait, paradoxalement, qu’il en avait tordu la spirale.

Quand le Français a émergé du Latin il a transformé des dissylabes en monosyllabes et des trisyllabes en dissyllabes, Toujours au nom de l’économie, au cours des siècles il a utilisé maints procédés pour “faire plus court” : réduction, abréviation, contraction, diminutif, mot-valise, .. et la siglaison !
La siglaison procède de la “réduction” graphique et phonétique dans la mesure où elle assure la présence des constituants d’un groupe de mots soit par la première lettre de chaque constituant, soit par une fraction syllabique (acronyme). Dans son principe le sigle, qui est d’origine Romaine, est d’abord graphique. Chaque lettre recevant l’appui d’une voyelle, est prononcée et constitue par conséquent une syllabe et le sigle, un mot (SOS, SNCF, CNRS, CGT…) dont le genre est le plus souvent celui du premier constituant. Parfois ce mot devient base susceptible d’affixation (cégétiste, faxer, refaxer, smicard, énarque,..). De toute évidence cette tendance à la siglaison s’est accélérée sous l’influence de “l’Anglo-Américain industriel et commercial” dès le début du 20 ème siècle puis avec l’avènement de l’informatique, de la Toile et de la mondialisation. Le Français compte plusieurs milliers de sigles, mais certains ont une vie éphémère : qui se souvient de JJSS, de l’UDR, de l’UDSR, de SIMCA,….? Chaque jour c’est par centaines que nous les trouvons dans la Presse, la Publicité ou sur les pavés ! Le sigle se construit sur de l’arbitraire, mais il arrive (et de plus en plus) que l’on distorde le groupe de mots pour que sa siglaison soit facilement prononçable, identifiable, mémorisable, logotypable, efficacité au “carré” !! Ne tenant qu’à une lettre, ayant rompu tout lien avec sa source, le sigle est de grande ambiguïté, ce qui explique tous les détournements dont il peut faire l’objet, et la nécessité pour le décoder de le rapporter à son contexte. “Pierre rejoint le PC”, s’il est militaire il rejoint le Poste de Commandement, s’il est militant politique il adhère au Parti Communiste, s’il se rend au” PC du PC” on dira au “QG du PC”, bien que la proposition initiale ne soit pas réversible ! “TNT”, si vous êtes chimiste vous traduirez par “composé de chimie organique; TriNitroToluène” ; si vous êtes artificier ou mineur, le TNT est un puissant explosif ; si vous êtes un stratège de l’arme nucléaire (nul n’est parfait ! ) la masse de TNT vous servira à chiffrer la puissance d’une bombe A ou H (ah ! ah!) ; si, plus prosaïquement, vous êtes un accro de la TV, pour vous TNT = Télévision Numérique Terrestre. Homonymie. Parmi les sigles d’origine américaine certains sont francisés avant siglaison : ONU, OTAN,… d’autres sont admis tels qu’ils nous arrivent : UNESCO, LASER = Light Amplification by Stimulated Emission of Radiations (adopté avec bonheur puisqu’on le décline très facilement en français)…etc, ETC.

Il y a, dans le sigle, comme un “trait”. Grâce à son économie graphique, il se trace rapidement, pointe, désigne, marque et souligne. On le graffite, on le tague ou on le dessine d’une main appliquée et précieuse. Grâce à son économie phonique qui ne garde que le saillant des initiales on l’épèle en scansion d’éléments caractéristiques, de traits distinctifs. Grâce à son ambiguïté il peut devenir sarcasme, trait d’esprit. Epigramme !

Il faut, de siglaison,
User avec plus que de raison.
Pour voir sous l’inscription,
De la loi mâtine
La sinistre injonction :
Courber Poliment l’Echine.

Le cru, le su et le voulu

Author : Gilbert — 4 Jul 2006

Le cru, le su et le voulu.

L’un des débats de notre temps oppose Créationnisme et Evolutionnisme, réduit souvent à Croyance et Science. Le créationnisme relève d’une forme intégriste des religions monothéistes, d’une lecture simpliste,littérale de la Bible. “Enfantin ! ” disait Jean Rostand, et aussi ridicule que “la querelle du sexe des anges” ! Un créationnisme plus moderne est apparu récemment qui considère la création comme processus, comme “se faisant”, la Bible est lue comme métaphorique et symbolique d’une création “en cours”. Theillard de Chardin voyait l’Humanité en progrès vers une convergence transcendentale, accomplissement christique de la Création. Certains savants défendent ce point de vue qui a le mérite de concilier leur foi et leur savoir, la théologie est alors aussi une téléologie. On peut considérer que cette attitude n’est pas étrangère à l’Evolutionnisme qui se fonde sur la notion d’évolution comme “suite de modifications graduelles et continues susceptibles de régir le monde physique, cosmologique et vivant”. Darwin, évolutionniste (transformiste)s’intéressant à la biologie, conçoit une lutte pour la vie qui élimine les plus faibles, une sélection naturelle qui profite aux individus supérieurs et explique l’absence de solution de continuité et d’émergence brutale dans l’évolution des espèces. On a prouvé depuis, que les caractères acquis ne se transmettaient pas, il n’en reste pas moins que la notion de “sélection naturelle” étendue à la condition humaine s’est imposée, déformée et détournée en darwinisme social autorisant subrepticement et sournoisement les dérives de l’eugénisme, du racisme, du fascisme, …et de l’ultra-libéralisme. La raison du plus fort …La liberté du loup dans la bergerie…

On peut penser, à l’instar d’Elisée Reclus, de Darwin lui-même et de beaucoup d’autres savants, que l’on peut être évolutionniste sans adhérer à la notion de “sélection naturelle généralisée” dont la bannière trop souvent agitée devrait s’incliner devant celle de solidarité? N’est-ce pas une attitude réellement Humaniste (donc rationnelle) que de penser que l’Humanité est sortie (issue certes, mais aussi affranchie) de la jungle et de sa Loi, que de refuser l’alternative réductrice d’un obscurantisme moyenâgeux et d’un scientisme dévoyé, que de prôner une responsabilité solidaire et volontaire au sein d’une Nature dont nous partageons, l’origine, l’évolution et le destin ? Il en est de notre singularité ! Sauf à rebrousser chemin !

Médiologie

Author : Gilbert — 3 Jul 2006

Médium n°6. Extrait d’un commentaire de Daniel Bougnoux à propos du livre de Fogel et Patino : “Presse sans Gutenberg” (Grasset) :

“Dans l’ancienne presse, le lecteur affiliait son esprit à celui du journal ;sur le net, la limaille des infos s’organise selon le magnétisme de chaque lecture. En perdant leur tête ou leurs titres, les organes de la presse écrite voient leur corps dépecé et cannibalisé par ce nouveau métamédia qui n’organise pas syntaxiquement ses récits mais procède par accumulation et parataxe.
Cette fonction méta, mise en évidence par l’ouvrage, signifie traditionnellement un niveau plus abstrait, logique ou récapitulatif, un surplomb organisateur. Le journalisme prédateur d’Internet constitue un métamédia au sens où il prend son bien partout chez les autres ; sa tâche n’est pas de produire une information nouvelle, mais de rabattre, de concasser et formater toutes les infos partout disponibles sur des écrans bariolés aux couleurs splashy…”

Toujours dans “Médium” n°6, un extrait d’un article de François-Bernard Huyghe : “Aujourd’hui : Propager”

“Propager s’oppose à diffuser comme transmettre à communiquer, étant entendu que le second terme est la condition nécessaire mais non suffisante du premier. Transmettre ou propager visent à perpétuer un contenu, ce qui implique des institutions et organisations collectives, là où diffuser suppose seulement de faire parvenir une information à des récepteurs. Propager se rattache au verbe latin propagare, “reproduire par provignement” (marcottage, enraciner une tige de vigne qui reste rattachée à la plante-mère) : d’où prolonger, faire durer. Diffuser provient de diffundere, répandre. Ainsi la propagation reproduit et enfouit, quand la diffusion se contente de distribuer.
La propagation d’une onde physique ou acoustique lutte avec l’obstacle d’un milieu : elle le traverse pour s’y diluer après une certaine persistance. En télécommunications, la propagation se heurte à la réflexion, à la diffraction, à l’atténuation ; d’où une distorsion du signal émis qui fini par se perdre. Cette idée de traversée, parfois laborieuse, des éléments et des corps, est commune à toutes les propagations, même celle des maladies épidémiques.
Outre l’obstacle de la distance, une onde mentale doit vaincre la résistance du temps et notamment de l’oubli. Là où diffusion peut-être une simple affaire d’outillage, la propagation suppose des propagateurs,et, dans tous les cas des stratégies.”

MEDIUM : Revue de médiologie de Régis Debray.(ed.BABYLONE).

A propos de Gabriel Tarde

Author : Gilbert — 3 Jul 2006

Gabriel Tarde. (1843-1904),criminologue,sociologue,philosophe.

J’ai découvert Gabriel Tarde, il y a une vingtaine d’années, dans “Mille Plateaux” de Deleuze et Guattari (ed. de Minuit) : …”Hommage à Gabriel Tarde (1843-1904) : son oeuvre longtemps oubliée a retrouvé de l’actualité sous l’influence de la sociologie américaine, et notamment de la micro -sociologie”….
Il y a quatre ou cinq ans, enfin, j’ai lu son oeuvre, éditée par “Les empêcheurs de penser en rond”. Je vous en cite un court extrait, (un peu au hasard, tant elle est importante et passionnante) :

“Il ne faut pas perdre de vue, d’une part, que le besoin d’inventer et de découvrir se développe, comme tout autre, en se satisfaisant; d’autre part, que toute invention se réduit au croisement heureux, dans un cerveau intelligent, d’un courant d’imitation, soit avec un autre courant d’imitation qui le renforce, soit avec une perception extérieure intense, qui fait paraître sous un jour imprévu une idée reçue, ou avec le sentiment vif d’un besoin de la nature qui trouve dans un procédé usuel des ressources inespérées.”

Gabriel Tarde systématise cette notion d’imitation et l’étend à tous les domaines, la sociologie, l’histoire des civilisations, des coutumes, des langues, des sciences, des techniques, du progrès social,… Ses outils sont l’archéologie (remontée dans le temps) et la statistique (influence du contemporain), avec, à cette croisée, non pas un mélange ou un compromis mais une composition, une combinaison, une complexification (comme le dirait notre temps !) qui enrichit l’héritage! Tarde nous paraît très moderne, à sa lecture on pense à Bernard Stiegler, le cardinal et le le calendaire, le synchronique et le diachronique,ou à la médiologie de Régis Debray.
Un détail qui me plaît beaucoup, Tarde statisticien voyait dans les graphiques, les diagrammes une sorte d’ECRITURE hiéroglyphique dont il avait une lecture rationnelle, productive et poétique !
Et il partageait avec Reclus cette idée d’évolution fondée sur la SOLIDARITE, moteur de progrès.

Voir la note du 14/07/09.

« Previous PageNext Page »
© Droits de reproduction réservés - Le Percolateur de Gilbert FRANCOIS -
Lyon - http://www.lepercolateur.info/ - Date d´édition: 2025-05-25 04:40:28 -

© Droits de reproduction réservés - Le Percolateur de Gilbert FRANCOIS - Lyon (http://lepercolateur.info/) - 2008-9 v4_3
Autre publication (percolation hebdomadaire) : Le Webdo Perco.
- 0.40 secondes - W3C