Le Percolateur

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Heuristique & Sémiologique

Invention  (Hasard et curiosité, finesse et géométrie. )

Le style

Author : Gilbert — 9 Jun 2007

STYLE

“Avoir du style, 7 règles d’or pour ne pas se tromper” …..Icônes de Mode ou anonymes, certaines femmes arrivent avec trois fois rien à avoir une allure folle. Ca s’appelle le style…” C’est ainsi qu’un magazine féminin consacrait (récemment) un n°spécial à la notion de STYLE. 200 pages parfaitement codées et normées par notre temps. En style branché et déraciné de la communication commerciale ! !

Le STYLE est un poinçon en métal, en ivoire ou en os, utilisé par les anciens, dès l’origine de l’écriture pour tracer leurs pensées sur la surface de la cire (Littré)…Il conservera cette valeur du pointu et de l’inscription. Puis par métonymie on a étendu le style, de l’outil d’écriture à l’écriture elle-même en ce qu’elle caractérise (syntaxe, vocabulaire, rhétorique) ce qu’une personne dit et surtout écrit. Pourquoi pas, nous disons bien d’un écrivain qu’il a une belle plume ! Il faut ici remarquer que l’on distingue une personne, par une étiquette ( même origine que style). Déjà au 14e siècle on qualifiait de “stylé” celui qui avait de bonnes manières. Le STYLE c’est la manière de procéder (14 ème siècle), de combattre ou d’agir (15e siécle), de s’exprimer (16 ème siècle), de traiter un sujet (17 ème siècle). Ainsi il y a de bonnes et de mauvaises manières (telles que définies par l’Etiquette de la Cour, par exemple) mais il arrive que celui qui veut être distingué, stylé à tout prix, en rajoute et en fasse trop ! On dit alors qu’il est maniéré et c’est là son étiquette !….

Au de-là des définitions innombrables ( plusieurs dizaines d’acceptions ) proposées par les dictionnaires, nous pouvons tenir pour essentiel que le style exprime la personnalité, sa nature et son caractère, son oeuvre, son aventure et son expérience incommensurable à toute autre. Le style transcende la catégorisation, bien que parfois il puisse manifester une tendance normative à travers la notion de modéle Le style c’est le particulier, le spécifique, il distingue, in-forme. Cette approche quasiment ontologique, enveloppant l’inflation sémantique qui le dévalorise ( par nos normes, et nos codes), lui restitue son rôle de distinction, d’individuation. L’art, la manière et le caractère certes , mais le “soi” et sa construction.

Il me plaît, en bonne rhétorique, de voir la polysémie du mot s’appuyer sur son étymologie, “étiqueter” et sa contamination par ester (verbe être) “se tenir debout” qui lui donne “consistance”, une manière d’être, “une identité remarquable” …donc un certain style ! !

On peut aller sur “Méta-style” pour trouver un texte traitant de cette question MAIS signé de Paul Valéry

Par dessus le Z .

Author : Gilbert — 2 May 2007

Par dessus le Z ou la place de la Lettre

Il y a une trentaine. d’années je découvrais le mot et le concept de différance avec Jacques Derrida. nous avons eu l’occasion d’en parler dans ces colonnes, je ne veux pas revenir sur le concept mais évoquer le mot. Différance est un mot qui s’auto-détinit, s’auto-désigne, s’auto-signe. Parmi la centaine de néologismes créés par Jacques Derrida il est sans doute .l’un des plus lisibles parce qu’il est conforme aux règles grammaticales de la création lexicale française; le« a » à la place du « e » rompt avec l’héritage latin mais conserve la phonétique et sa filiation avec le verbe « différer» dont il utilise le participe présent pour faire de la différance une différence mobile, dynamique, en train de se produire et non figée, statique, donnée, originaire et déterminante. (Le Grand Robert entérine le terme reconnaissant son auteur et confirmant son domaine).
Il y a six ans une jeune femme m’offrit l’un des premiers exemplaires d’un recueil de poésies qu’elle venait d’éditer à compte d’auteur. Je la connaissais et savais qu’elle avait été très malmenée (croyez-moi c’est un euphémisme) par la vie, rien ne lui avait été épargné, ni à son entourage. Le recueil était introduit par un court incipit où elle évoquait avec pudeur et retenue son existance, J’écris bien , avec un « a». J’étais catastrophé, c’est elle qui avait saisi et mis en page son texte, ce n’était ni une coquille d’imprimerie, ni une faute d’orthographe. Me souvenant de la désinence derridienne j’ai lu ce mot comme un « lapsus graphique », comme la révélation d’un refus inconscient de l’existence comme état, fatalité et de la foi en une existence à construire; je devinais derrière le mot la volonté de renaître sans oublier ce qui fut, de se conjuguer au futur, de devenir. Son doigt, sur le clavier avait dérapé du « e » au « a » par -dessus le Z, décidant de lier une existence passée à une existance possible. Le « z » n’était plus la deuxième lettre du clavier ni la dernière lettre de l’alphabet mais l’icône du chàngement de « sens ». Un signe de résilience ?
Il y a un an, lors d’une conférence à l’Ecole des Beaux Arts de Lyon, Bernard Stiegler développa entre autres l’un des thèmes fondateurs de sa philosophie: « l’homme existe moins qu’il ne consiste », puis dans Mécréance et Discrédit (Galilée) : « L’existence est entre subsistance et consistance, et seule une consistance, comme idée, peut animer un processus d’individuation, comme ce qui devient” . Je me livre, alors, à une sorte d’archéologie : l’indo-européen STA (être debout) se dérive en latin en SISTERE (mettre debout, placer) dont j’ai dénombré 8 dérivés latins qui se sont déclinés en 8 verbes français (assister, consister, désister, exister, insister, persister, résister, subsister). Tous les noms dérivés se terminent par “ance” sauf existence. De tous les critère( transitivité, morphologie, …) l’histoire du mot est la plus pertinente pour expliquer cette distinction. Seul « existence» existait en latin (exsistencia), les autres noms ont été forgés au 16e siècle à partir du participe présent des verbes francisés, selon les règles de la dérivation de langue française. Le mot existence est antérieur à tous les autres, servant de modèle, le Français donnant la règle. On pourrait considérer que la notion d’existence est enveloppante de toutes les autres sans se réduire à aucune d’entre elles: l’existence est « le fait d’être », les autres définissent « les processus, les modalités de l’être ». Le Z sépare, alors, le produit de ses facteurs, le complexe de ses composants; le dérapage du doigt ne fait que révéler la trace fossile d’une orthographe et d’une dure réalité anciennes !
Mais je dois céder à l’insistance du correcteur d’orthographe qui s’énerve et souligne de rouge la moitié de mon texte!!!!!!!

(Texte écrit en Mars 2005 pour la Gazette de la librairie “A plus d’un titre”, Lyon).

L’Histoire selon Hegel

Author : Gilbert — 22 Apr 2007

Une Leçon d’Histoire de HEGEL.

Pour Hegel l’Histoire est le long processus de la Connaissance du Monde et de la Conscience de Soi. Ce cheminement est celui de la Découverte de la Notion de Liberté. Il distingue la Liberté chez les Orientaux pour qui un seul individu est libre, le despote; en Grèce et en Rome où seuls sont libres les citoyens et les patriciens contre les esclaves et les plébéiens. Avec l’avènement de l’ère chrétienne c’est l’homme en tant qu’Homme qui est libre si bien qu’ils le sont tous. Voici un extrait de ” Leçons sur la philosophie de l’Histoire” de Hegel, traduit par Jean Gibelin pour la Revue de Philosophie n°8.

………..“. Chez les Grecs s’est d’abord levée la conscience de la liberté, c’est pourquoi ils furent libres, mais eux aussi bien que les Romains savaient seulement que quelques-uns sont libres, non l’homme, en tant que tel. Cela, Platon même et Aristote ne le savaient pas ; c’est pourquoi non seulement les Grecs ont eu des esclaves desquels dépendaient leur vie et aussi l’existence de leur belle liberté; mais encore leur liberté même fut d’une part seulement une fleur, due au hasard, caduque, renfermée en d’étroites bornes et d’autre part aussi une dure servitude de ce qui caractérise l’homme, de l’humain. – Seules les nations germaniques sont d’abord arrivées dans le christianisme, à la conscience que l’homme en tant qu’homme est libre, que la liberté spirituelle constitue vraiment sa nature propre; cette conscience est apparue d’abord dans la religion, dans la plus intime région de l’esprit; mais faire pénétrer ce principe dans le monde était une tâche nouvelle dont la solution et l’exécution exigent un long et pénible effort d’éducation. Ainsi, par exemple, l’esclavage n’a pas cessé immédiatement avec l’adoption du christianisme; encore moins la liberté a-t-elle aussitôt régné dans les États, et les gouvernements et constitutions ont-ils été rationnellement organisés ou même fondés sur le principe de liberté. Cette application du principe aux affaires du monde, la transformation et la pénétration par lui de la condition du monde, voilà le long processus qui constitue l’histoire elle-même. J’ai déjà appelé l’attention sur la différence entre ce principe comme tel et son application, c’est-à-dire son introduction et sa réalisation dans la réalité de l’esprit et de la vie: c’est une détermination fondamentale de notre science et il faut s’en bien souvenir. Comme on a provisoirement souligné ici cette différence par rapport au principe chrétien de la conscience, la liberté, elle s’établit aussi essentiellement pour le principe de la . liberté en général. L’histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté – progrès dont nous avons à reconnaître la nécessité..”…..

La Liste incrémentale et percolatrice ! !

Author : Gilbert — 11 Mar 2007

Bible Homère Thalès Socrate Platon Aristote Lucréce Virgile Paul Augustin Abélard Thomas d’Aquin Villon Rabelais Montaigne Descartes Vaugelas Pascal Newton Spinoza Leibniz Kant Rousseau Diderot Hegel Marx Proudhon Fourrier Comte Bernard Nietzsche Tarde Mallarmé Rimbaud Valéry Saussure Bergson Péguy Poincaré Alain Braudel Bachelard Aron Sartre Merleau Ponti Mounier Tardieu Joyce Heidegger Breton Alchinsky Barthes Cobra Jankélévitch Neumann Simondon Levi Strauss Leroi Gourhan Lacan Girard Queneau Pérec Oulipo Michaux Morin Foucault Wittgenstein Goody Christin Deleuze Peignot Steiner Eco Derrida Ricoeur Genette Serres Dagognet Debray Stiegler Rey.

La meilleure et la pire des choses.

Author : admin — 24 Oct 2006

Il me souvient de ce professeur, il y a fort longtemps, qui nous disait que l’Histoire était la meilleure et la pire des choses. Il a dû nous apparaître à nous, gamins de 11 ou 12 ans, un tantinet iconoclaste à ébranler ainsi nos listes de dates laborieusement acquises et la succession des Dynasties, des Batailles, des Faits d’armes, des Victoires, des Défaites, des Découvertes…
Pour lui, le “meilleur” de l’Histoire était de construire et de consolider les Nations et le “pire” de les opposer. Bien des années plus tard, j’ai découvert au hasard de mes lectures, dans “Regards sur le monde actuel” de Paul Valéry, ce texte écrit après 1918. Il laisse peu de place au “meilleur”!

“L’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait élaboré. Ses propriétés sont bien connues. Il fait rêver , il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution , et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines…
L’histoire justifie ce que l’on veut. Elle n’enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout, et donne des exemples de tout…Dans l’état actuel du monde, le danger de se laisser séduire à l’Histoire est plus grand que jamais il ne fut…. L’Histoire mélodique n’est plus possible…”

Le cru, le su et le voulu

Author : Gilbert — 4 Jul 2006

Le cru, le su et le voulu.

L’un des débats de notre temps oppose Créationnisme et Evolutionnisme, réduit souvent à Croyance et Science. Le créationnisme relève d’une forme intégriste des religions monothéistes, d’une lecture simpliste,littérale de la Bible. “Enfantin ! ” disait Jean Rostand, et aussi ridicule que “la querelle du sexe des anges” ! Un créationnisme plus moderne est apparu récemment qui considère la création comme processus, comme “se faisant”, la Bible est lue comme métaphorique et symbolique d’une création “en cours”. Theillard de Chardin voyait l’Humanité en progrès vers une convergence transcendentale, accomplissement christique de la Création. Certains savants défendent ce point de vue qui a le mérite de concilier leur foi et leur savoir, la théologie est alors aussi une téléologie. On peut considérer que cette attitude n’est pas étrangère à l’Evolutionnisme qui se fonde sur la notion d’évolution comme “suite de modifications graduelles et continues susceptibles de régir le monde physique, cosmologique et vivant”. Darwin, évolutionniste (transformiste)s’intéressant à la biologie, conçoit une lutte pour la vie qui élimine les plus faibles, une sélection naturelle qui profite aux individus supérieurs et explique l’absence de solution de continuité et d’émergence brutale dans l’évolution des espèces. On a prouvé depuis, que les caractères acquis ne se transmettaient pas, il n’en reste pas moins que la notion de “sélection naturelle” étendue à la condition humaine s’est imposée, déformée et détournée en darwinisme social autorisant subrepticement et sournoisement les dérives de l’eugénisme, du racisme, du fascisme, …et de l’ultra-libéralisme. La raison du plus fort …La liberté du loup dans la bergerie…

On peut penser, à l’instar d’Elisée Reclus, de Darwin lui-même et de beaucoup d’autres savants, que l’on peut être évolutionniste sans adhérer à la notion de “sélection naturelle généralisée” dont la bannière trop souvent agitée devrait s’incliner devant celle de solidarité? N’est-ce pas une attitude réellement Humaniste (donc rationnelle) que de penser que l’Humanité est sortie (issue certes, mais aussi affranchie) de la jungle et de sa Loi, que de refuser l’alternative réductrice d’un obscurantisme moyenâgeux et d’un scientisme dévoyé, que de prôner une responsabilité solidaire et volontaire au sein d’une Nature dont nous partageons, l’origine, l’évolution et le destin ? Il en est de notre singularité ! Sauf à rebrousser chemin !

Géographie et anarchie

Author : Gilbert — 4 Apr 2006

Géographie et Anarchie.

La géographie fut d’abord une cartographie. La terre était plane, elle avait des angles, des fins limitatives et une mer médiane. La géographie se devait de décrire, de représenter, de dessiner les côtes, de les jalonner de repères, de refuges, (voire de repaires). On ouvrait ainsi la route des découvertes, des conquêtes et du commerce. On traça bientôt les grands chemins continentaux, ceux des caravanes du négoce (sel, épices, soie,…), ceux des armées et l’on remonta les fleuves et les rivières. La montagne ? un obstacle ou un profil d’horizon ! Sur la terre arrondie la géographie fut requise pour ortho — graphier les frontières, zoner les pouvoirs locaux et les territoires conquis, planter des drapeaux et des panneaux douaniers, sous la grille cardinale des longitudes et des latitudes vues de Sirius ou de l’Etoile Polaire convoquées par les astronomes. Triangulation, projection… Outre l’orientation, la position relative implique la distance et sa mesure. Le temps pour joindre A à B mesura la distance AB, en précisant le moyen de déplacement : à pied, à cheval, en bateau,..(mais aussi à portée de mousquet ou de canon). Les “arpenteurs révolutionnaires” mesurèrent le quart du méridien terrestre pour définir le mètre alors que les jacobins découpaient la France en départements à l’aune du cavalier. Et l’hydrologie, la géologie,…La géographie n’est-elle qu’une géométrie descriptive, une topographie ? Certes non, cet investissement progressif de notre planète a favorisé la découverte des continents et de leur peuplement. Depuis Hérodote les récits de voyage sont nombreux qui s’intéressèrent aux paysages et aux coutumes des peuplades de ces contrées lointaines, quêtes d’exotisme. Il fallait aussi conquérir, convertir, civiliser. Ces relations d’aventures quoique empreintes de préjugés, d’arrières pensées, de fantasmagories ou de préoccupations littéraires ont accompagné et complété les relevés des géographes sans partager leur souci de rigueur et d’exactitude. A noter que les botanistes, les zoologistes, ces spécialistes de la classification se distinguèrent par la précision de leurs observations.

En ce 19 ème siècle, scientiste, technologique, colonial, évolutionniste, Elisée Reclus (1830-1905) savant géographe français, d’esprit libéral et généreux, rejette la géographie instrumentalisée par le Pouvoir, il s’intéresse aux hommes, aux sociétés et à la Terre, leur maison commune. Il prône et pratique une géographie vécue, de terrain (marche, alpinisme) il parcourt le monde à la rencontre des hommes, de leurs communautés et de leurs environnements, il découvre ainsi l’étroite et complexe interaction de l’Homme et de la Nature. Elisée Reclus donne à la géographie – science de l’espace- une dimension temporelle, humaine et sociale, il élargit sa “Géographie universelle de la Terre et de l’Homme” à l’anthropologie, à l’ethnologie, à l’écologie (anachronismes!!!). La Solidarité lui apparaît comme Cause, raison de l’Humanité, moteur de son progrès, déterminante pour son avenir. Il dit ne pas savoir s’il est anarchiste parce que géographe ou géographe parce que anarchiste!! Evolutionniste avec Darwin il s’en distingue préférant la notion de coopération à celle de sélection. Pour lui l’Evolution n’exclut pas la Révolution, il s’implique fortement dans l’Histoire Sociale et Politique de son temps, le coup d’état de décembre 1851 l’oblige à l’exil en Grande Bretagne et aux Amériques, il prend une part active à la Commune de Paris en 1871, arrêté il est condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie, grâce au soutien de la communauté scientifique sa peine est commuée en 10 ans de bannissement (Suisse et Belgique). Il n’est pas question de réduire son oeuvre (monumentale) à une formule mais on peut, en ces temps où le monde s’interroge sur la notion de Progrès, en retenir un précepte essentiellement reclusien : “……prendre définitivement conscience de notre humanité solidaire, faisant corps avec la planète elle -même, embrasser du regard nos origines, notre présent, notre but rapproché, notre idéal lointain, c’est en cela que consiste le progrès” (Elisée Reclus; “L’homme et la Terre”).

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