Webdo Perco : percolation hebdomadaire

Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.

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  • Les corbeaux pétitionnaires, nouveaux inquisiteurs universitaires.

    L’affaire Gougenheim (auteur d’un livre austère et savant sur Aristote au Mont-Saint-Michet, qui avait passionné le webdo-perco) (voir Juillet 2008)ne représente que le plus récent avatar de ces nouvelles chasses aux sorcières que la logique d’ïllimitation libérale conduit inexorablement à développer – pour le plus grand bonheur de ces éternels corbeaux et maîtres chanteurs qui ne manquent jamais de sortir des bois lorsque le ciel de l’Histoire s’assombrit. Dans la mesure où cette affaire .illustre de manière exemplaire (ou, si l’on préfère, de manière caricaturale) les nouvelles erreurs de la gauche libérale, on se reportera à l’étude minutieuse – et saisissante – qu’André Perrin a consacrée à la méthode de « travail» des corbeaux pétitionnaires (<< Le médiéviste et les nouveaux inquisiteurs», texte à paraître). Sa conclusion est sans appel; «Est-il. conforme à la démarche scientifique et à la déontologie de l’historien dont pourtant ils se réclament. écrit ainsi André Perrin – que des dizaines d’universitaires aient osé condamner un ouvrage qu’ils n’avaient pas lu, dans un texte débutant par ces mots : “Historiens et philosophes, nous avons lu avec stupéfaction l’ouvrage de Sylvain Gougenheim…” ? Quel crédit le non-spécialiste, qui n’est pas en mesure de faire lui-même oeuvre d’historien, pourra t-il leur accorder désormais ? Peut – on dénoncer l’idéologie au nom de la science à l’intérieur d’une démarche qui bafoue les règles élémentaires de la probité scientifique et que seul le parti pris idéologique peut rendre intelligible? La réception du livre de Sylvain Gougenheim aura mis en évidence le climat délérère d’intimidation intellectuelle qui règne aujourd’hui. Celui-ci laisse peu de place au dialogue et peu de chance à la liberté de l’esprit.
    A partir du livre de Jean-claude Michéa “:La double pensée” Champs-Flammarion.

    17 May 2009 — Lien unique

    dé  Webd'azard

    Exploration du “Hors Limite”.

    L’écrivain écossais, Kenneth White, amoureux du langage, de notre langue et de sa littérature a besoin d’espace, Il s’intéresse aux limites de la littérature, à l’hétérogénéité des styles, à ce que Valéry appelait “l’Extrême-Nord-Humain”, le hors-frontière de cette prose qui se dépasse en poésie puis en philosophie. Tel un manifeste anti-médiocratie Kenneth White propose dans “Les affinités extrêmes” des auteurs “hors-normes”, “hors-limites”, des solitaires, qui ont vécu et travaillé à l’écart de la confusion contemporaine et des idéologies qui jalonnent l’histoire. Ce sont les habitants clairvoyants d’une atopie dont on peut énumérer les régions comme ceci: l’anarchie géographique de Reclus, l’asocialité rayonnante de Rimbaud, l’ascension ontologique de Segalen, l’animisme cosmique de Saint-John Perse, l’automatisme surréalisant de Breton, l’absolutisme jusqu’au-boutiste de Céline, l’annihilation méditative de Michaux, l’alexandrinisme pérégrin de Cingria, l’australité lyrique de Delteil, l’aporie pyrrhonienne de Cioran…Lecture conseillée : “Les .affinités extrêmes” chez Albin Michel. 2009

    11 May 2009 — Lien unique

    Extrait de l’interview d’André de Peretti sur le site “diversifier”

    Le refus d’une logique de cloisonnement dans les rapports humains s’est encore alimenté pour moi aux lectures plus récentes de scientifiques et d’épistémologues. Des auteurs tels que Prigogine (La nouvelle alliance), Michel Serres (Les cinq sens), Henri Atlan (Entre le cristal et la fumée, A tort et à raison), Bertrand d’Espagnat (A la recherche du réel, Une incertaine réalité), m’ont invité à penser les phénomènes dans leur diversité, dans l’incertitude aux carrefours des disciplines, sans crainte des moments de rupture ou de “catastrophes” (cf. René Thom). Il fallait intervenir en profondeur pour accroître les rapports sociaux et les interactions entre les personnes.avec Lewin, j’obtenais dans la dynamique de groupe, la confirmation qu’un groupe n’est pas nécessairement un rassemblement d’individus identiques sur une variable quelconque, mais au contraire plus généralement et plus opératoirement peut-être un rassemblement de personnes différentes et cependant inter-dépendantes dans la poursuite de leurs objectifs individuels.
    Cette définition, la plus générale et la plus puissante qu’on ait pu donner d’un groupe, est le refus de ce que j’ai appelé le “mythe identitaire”: elle apporte une conception contraire au mythe indo-aryen. Car le piège indo-aryen repose sur l’idée que deux êtres A et B sont ou radicalement identiques ou radicalement différents. S’il y a différence, alors apparaît l’idée d’une exclusion totale, d’une séparation, et donc d’un ordre pur, d’une supériorité et d’une infériorité absolutisée…

    Voir sur le site “Diversifier” de François Muller dédié à l’éducation, l’interview d’André de Peretti, Polytechnicien, il fut professeur de philo à l’X et spécialiste de l’enseignement et de la transmission des savoirs. (Un Humaniste)

    5 May 2009 — Lien unique

    L’Hétérogène

    Le mot n’a pas toujours bonne presse, pourtant il fait partie des mots clefs du Percolateur. Vous imaginez avec quelle joie je viens de le rencontrer sur la Toile, avec des mots, des concepts, des références, des auteurs qui me sont familiers.
    La mondialisation, les changements accélérés de notre époque mettent en contact brusque des représentations ou des réalités, des moeurs ou des cultures. Quel traitement peut-il être apporté aux conflits permanents qui en résultent une homogénéisation forcée, une euphémisation plus ou moins laxiste ? Ou bien une articulation des hétérogénéités, un accueil franc de leurs enchevêtrements baroques ? C’est à une recherche d’équilibre sans concession ni facilité, que s’attachent, en dialogues successifs, deux amis, reliés par une même orientation professionnelle et heuristique la psychosociologie. Les différences de leurs expériences et de leurs styles les aident à échanger selon une dialectisation soutenue et sans cesse infléchie. Ils rebondissent alors en contrepoint des événements sociaux et politiques qui les stimulent, de pensées en pensées, d’auteurs ou de témoins de Paul Valéry à Julien Benda, de Freud à Carl Rogers, de Nietzsche à Leibnitz, de Michel Serres à Edgar Morin, de Teilhard de Chardin à Spengler, sans oublier Claudel, Sartre et quelques autres. Transgressions ou trahisons, concessions ou originalisations en quelle marge peut se situer l’équilibre, cognitif et existentiel, des cultures et de la civilisation nouvelle ?
    Penser l’hétérogène” de “De Peretti, André, Ardoino Jacques, chez Desclée de Brouwer

    3 May 2009 — Lien unique

    Entre mers et Serres

    Par les tenants d’une «philosophie forte», technique, démonstrative, Michel Serres est quelque peu poussé aux marges de la philosophie, vers la littérature ou la «poésie», une philosophie «facile», incantatoire, où la langue, flattée et caressée avec sapience, jouit de se voir si belle en son miroir. En quelques occasions, il en est atteint – par exemple quand, pour enseigner l’épistémologie et l’histoire des sciences, il est accueilli par le département d’histoire de Paris-I, et non celui de philosophie. Aujourd’hui, à près de 80 ans, il en rit. Il a une notoriété, un large public. en vérité…. “Libération”, ce jour jeudi 30 Avril , dans ses pages “livres” en consacre deux à l’évènement de la publication de son dernier ouvrage : ” Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde”. “ Voir l’article sur le Percolateur mis en ligne hier

    30 Apr 2009 — Lien unique

    Merci à Édouard Glissant.

    Par la pensée de l’errance nous refusons les racines uniques et qui tuent autour d’elles: la pensée de l’errance est celle des enracinements solidaires et des racines en rhizome. Contre les maladies de l’identité racine unique, elle est et reste le conducteur infini de l’identité relation. L’errance est le lieu de la répétition, quand celle-ci aménage les infimes (infinies) variations qui chaque fois distinguent cette même répétition comme un moment de la connaissance. Les poètes et les conteurs se donnent instinctivement à cet art délicat du listage (par variations accumulées), qui nous fait voir que la répétition n’est pas un inutile doublement…
    SI l’errance est ainsi constitutive de Relation, elle a affaire avec la philosophie, avec la philosophie de la Relation, qui serait non seulement un art de l’errance mais à la lettre une philosophie errante, dont les pôles et les points d’échange se déplaceraient sans cesse….

    Extrait du dernier ouvrage d’ Édouard Glissant : “Philosophie de la relation” NRF, Gallimard, mars 2009.

    14 Apr 2009 — Lien unique

    Des langues comme produits naturels.

    Considérez les langues ; voyez si elles ne possèdent pas tous les caractères que nous avons reconnus jusqu’ici aux produits de la vie. Elles ont leurs périodes d’enfance, de jeunesse, de virilité, de vieillesse, de décrépitude; et elles ont dû nécessairement avoir, avant l’âge du foetus que nous pouvons observer pour quelques-unes, un état rudimentaire. ou embryonnaire, soustrait à nos observations.
    Elle se développent par percolation, par l’élaboration de matériaux adventices, par la fixation progressive de formes primitivement indécises, par la distinction croissante de ce qui était originairement confondu. La forme, c’est-à-dire la structure grammaticale, y persiste comme l’élément essentiel, tandis .qu’elles perdent des matériaux (c’est-à.dire des mots) et en acquièrent d’autres, et que ces matériaux eux-mêmes subissent dans leur constitution et dans leur valeur de continuelles altérations. Quand le système des formes grammaticales est viscéralement atteint et que la langue ne peut plus vivre, les matériaux qui la composaient s’en détachent pour entrer dans la composition d’un autre organisme. Arborescence, développement rhizomatique, semence, greffe, bouture, provignage, pollinisation,,….( Pardon à Messieurs Bouveresse , Sokal et Bricmont mais je me réfère à Cournot, M Mûller et à beaucoup d’autres ! ) voir le percolateur.

    27 Mar 2009 — Lien unique

    Les pages du webdo perco contiennent les percolations hebdomadaires (quelles que soient leur dimension et leur forme) regroupées en pagination mensuelle. En haut à droite, toutes les 20 secondes, un texte du weddo est tiré au hasard ! Toutes les pages restent en archives accessibles via les menus en haut et bas de la page. Chaque webdo perco a son lien unique.
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