Le Percolateur

Sans classe

 
 

Heuristique & Sémiologique

Sans classe  ()

Actu 04/02/09

Author : Gilbert — 4 Feb 2009

Mercredi 04 février 2009. Toute histoire est d’abord chronologie. Et celle de l’écriture fait sans cesse osciller l’imprudent qui se risque à l’étudier entre le vertige et la myopie”. Henri-Jean Martin “Histoire et pouvoirs de l’écrit”. Édition Albin Michel.1996.

“Les voyageurs du Temps”. Roman de Philippe Sollers chez Gallimard (2009)

Author : Gilbert — 2 Feb 2009

» C’est dans le quartier de Paris qui s’étend autour de l’église Saint-Thomas d’Aquin, entre la rue du Bac et la rue de l’Université, que Philippe Sollers a choisi de faire se rencontrer ses « Visiteurs du Temps ». Quartier assidûment fréquenté, en effet, par bien des grands esprits, en particulier les auteurs qui, depuis un siècle, se retrouvent autour de La N.R.F et des Éditions Gallimard, et se croisent ici à travers le temps, l’esprit de Voltaire rencontrant au détour d’une rue le personnage de Céline….Sont convoques ces Voyageurs du Temps qui n’ont jamais tout à fait quitté les lieux : Lautréamont, Ducasse et Lacan franchissent tour à tour la même porte cochère, Rimbaud, Aragon, Breton arpentent les allées des jardins à la française des hôtels particuliers en compagnie d’Orwell et de Kafka… Par moments, ce sont des œuvres d’art qui dialoguent à travers les époques, ainsi la Résurrection de Mantegna et la Laitière de Bordeaux de Goya…Tout cela sous l’œil de l’Horloger du Temps, le maître Jean-Sébastien Bach en personne..”.Extrait de la présentation de l’éditeur par un percolecteur passionné.

L’imitation, la métaphore et la percolation.

Author : Gilbert — 1 Feb 2009

Dans sa préface d’une réédition de “Les Lois de l’imitation” de Gabriel Tarde (Les empêcheurs de penser en rond – 2001), Jean-Philippe ANTOINE aborde la Métaphore comme un commencement de pensée qui se révèle avoir partie liée avec l’activité dans laquelle la science se sublime et avec laquelle elle rivalise ; l’ART.
“Dans les textes de Tarde, la métaphore, éclaireur de la méthode statistique et de la scientificité, joue alors aussi en aval comme leur limite propre. Pour peu que, cessant de fournir, en deçà et au-delà des dénombrements proprement dits, leur encadrement virtuel, elle en vienne à occuper le centre de la scène, le savant cède alors la place au peintre, au romancier, au poète, voire au métaphysicien. Mais la distinction est maintenant toute de degrés. Ce qui différencie le romancier du sociologue, ce n’est pas, encore une fois, l’usage de la métaphore contre la statistique, ou vice versa. C’est le type de mélange que chacun effectue à partir des deux. La sociologie elle-même, traversant la statistique, tend alors vers l’expression philosophique d’une hypothèse, précisée et radicalisée: le monde est un transport, l’univers social est fait de constructions métaphoriques. Ce monde, la statistique l’invente, la métaphore en poursuit le devenir.”

Actu 31/01/09

Author : Gilbert — 31 Jan 2009

Samedi 31 Janvier 2009. La mémoire des livres est une mémoire bourgeonnante. étrangement multipliée parce que chacun de ses éléments est lui-même un petit monde toujours en puissance d’éclosion” Julien Gracq

“Homine nihil miserius aut superbius” (Pline)

Author : Gilbert — 30 Jan 2009

On dit que Montaigne avait fait peindre aux poutres de sa bibliothèque la formule de Pline: “Homine nihil miserius aut superbius(“Il n’est rien de plus misérable, et en même temps de plus orgueilleux, que l’homme”) Ce que lui-même, dans les Essais, traduit et commente en ces termes : La plus calamiteuse et fragile de toutes les créatures, c’est l’homme, et pourtant c’est la plus orgueilleuse. Elle se sent et se voit logée ici parmi la bourbe et le fient du monde, attachée à la pire, plus morte et croupie partie de l’univers, au dernier étage du logis, et le plus éloigné de la voûte céleste, avec les animaux de la pire condition des trois : et se va plantant par imagination au-dessus du cercle de la Lune, et ramenant le ciel sous ses pieds. C’est par la vanité de cette même imagination qu’il s’égale à Dieu, qu’il s’attribue les conditions divines, qu’il se trie soi-même et sépare de la presse des autres créatures, taille les parts aux animaux ses confrères et compagnons, et leur distribue telle portion de facultés et de forces, que bon lui semble” On peut ici consulter une approche de l’anthropologie évolutionniste, du Percolateur.

La Complexité assumée de la Littérature

Author : Gilbert — 29 Jan 2009

Pour qui s’intéresse à Borges, à la littérature argentine, à la littérature française de la première moitié du 20 ème siècle, aux notions de traduction et d’influence littéraire, ce livre qui mêle fiction, réalité et érudition, répondra à ses attentes les plus exigeantes. L’auteur, universitaire spécialiste de la littérature argentine est aussi amoureux de son Languedoc.
Je vous propose la 4ème de couverture de ce livre : ” Une vie de Pierre Ménard ” par Michel Lafon, édité par Gallimard (NRF) 2008.
“Pierre Ménard n’est pas seulement le personnage d’une fiction de Jorge Luis Borges, un érudit nîmois qui aurait accompli la gageure d’écrire à l’identique, longtemps après les avoir oubliés, quelques chapitres de Don Quichotte.
Ce fut aussi un proche de Gide et de Valéry, qui exerça une influence considérable et, à plus d’un titre, souterraine sur l’ reuvre de nombre de ses contemporains. II contribua même, dans le secret de réunions nocturnes au Jardin des Plantes de Montpellier, à l’invention d’un écrivain capital du vingtième siècle. Sur cet homme discret, presque invisible, qui fut peut-être l’auteur le plus plagié, en tout cas le plus inspirateur de son temps et qui changea, à sa façon, le cours de la littérature, nous sommes heureux de livrer enfin le dossier inédit minutieusement constitué, il y a cinquante ans, par un de ses disciples.”

Actu 28/01/09

Author : Gilbert — 28 Jan 2009

Mercredi 28 Janvier 2009. “ L’écriture n’est nullement un instrument de communication…(elle) paraît toujours symbolique, introversée, tournée ostensiblement du côté d’un versant du langage” Roland Barthes cité en avant-propos de la dernière traduction de “Finnegans Wake” de James Joyce..NRF 1982.

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