Le Percolateur

Sans classe

 
 

Heuristique & Sémiologique

Sans classe  ()

La duction.

Author : Gilbert — 25 Mar 2009

Nous ne connaissons les choses que par les systèmes de transformation des ensembles qui les comprennent. Au minimum, ces systèmes sont quatre. La déduction, dans l’aire logico-mathématique. L’induction, daus le champ expérimeutal. La production, dans les domaines de pratique. La traduction dans l’espace des textes. il n’est pas complètement obscur qu’ils répètent le même mot. Qu’il n’y ait de philosophie que de la Duction – au préfixe, variable et nécessaire, près; on peut passer sa vie à tenter d’éclairer cet état de choses. Au feu de la réjouissance, aux lumières de la séduction. De fait, nos aïeux avaient un meilleur mot, déduit (récréation, divertissement). Á cet extrait de la préface de “La Traduction” de Michel Serres j’ajouterais volontiers la Conduction (aire de la transmission), et la “Transduction“, (aire de la médiation entre les domaines de la connaissance).

Actu 25/03/09

Author : Gilbert — 25 Mar 2009

Mercredi 25 mars 2009. “On peut faire le tour de la science comme on tourne autour d’une chose pour la mieux percevoir. Ce n’est pas pour autant que la science comme la chose nous sont enfin livrées telles qu’elles sont, mais au moins  en a-t-on saisi de multiples profils,” Michel Serres  “Le passage du Nord-Ouest” . Les éditions de Minuit. 1980.

Actu 22/03/09

Author : Gilbert — 22 Mar 2009

Dimanche 22 mars 2009.Le génie individuel, la combinaison neuve, les nouveaux tours dans les règles de l’analogie, l’écart idiomatique, voilà ce qui fait l’histoire en tant qu’elle comporte de l’événement l’imprévisible nouveauté.” Jacques Derrida “L’archéologie du frivole”. Ed. Galilée 1973.

Manifeste anti-crise de Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin

Author : Gilbert — 21 Mar 2009

Nous faisons l’hypothèse que la crise financière et économique mondiale résistera aux mesures actuellement mises en œuvre par les Etats ou par les institutions internationales. Il est même vraisemblable qu’elle s’aggravera. Elle est en effet, selon l’expression désormais obligée, «systémique» en ce sens qu’elle révèle le double vice des systèmes politiques actuels:
Penser que le libéralisme et la concurrence peuvent apporter les meilleures solutions possibles aux problèmes de l’avenir du monde, alors que les régulations publiques n’apportent que des maux ;
Penser que la croissance des consommations publiques et privées peut se poursuivre indéfiniment, alors que les ressources sont limitées et que les déchets s’accumulent.
Nous estimons qu’il est bon, dans une large mesure et malgré ses dégâts, que cette crise résiste aux mesures actuellement décidées pour la combattre, car elle obligera les Etats à s’attaquer aux deux causes majeures de la crise, résumées ci-dessus : libéralisme et croissance des consommations.
L’Europe peut et doit proposer au reste du monde des politiques s’en prenant directement à ces deux causes de la crise.En effet, face à la rareté, elle a expérimenté concrètement durant tout le XXe siècle des politiques de régulation publique et de restriction des consommations. Ces politiques n’ont pas laissé de bons souvenirs dans les esprits. Mais avec le recul, on s’aperçoit qu’avec quelques adaptations, elles pourraient aujourd’hui offrir de bonnes solutions à la crise mondiale.
Les grands pays européens, Grande Bretagne, France et Allemagne notamment, ont gardé des traditions d’interventionnisme public certes différentes, mais qui pourraient fournir un arsenal de mesures à la hauteur des enjeux actuels. Les politiques que l’Europe devrait, en s’appuyant sur son expérience, proposer au monde dans les mois prochains, sinon les semaines prochaines, reposeraient ainsi sur deux piliers…
Voir :” Les automates intelligents”

Gilbert Simondon, une œuvre transductive

Author : Gilbert — 21 Mar 2009

L’œuvre de Simondon aura influencé et inspiré des auteurs tels que Jean Baudrillard (Le Système des objets, 1968), Georges Friedmann (La Puissance et la sagesse, 1970), Abraham Moles (Théories des objets, 1972) ainsi que Gilles Deleuze (L’image et le mouvement) et Bernard Stiegler (La technique et le temps). Son œuvre n’est pas sans résonance avec celle de Leroi-Gourhan (Milieu et technique). Elle n’est pas non plus sans parenté avec le mouvement auquel appartient « le groupe Ethnotechnologie » qui donnera naissance à la revue « Culture techniques » et plus tard les revues « Terminal » et « Les cahiers de Médiologie » de l’emblématique Régis Debray. Ceci peut être vu comme une évolution transductive qui est un concept simondonien, voire une percolation.

Une question vieille comme le monde

Author : Gilbert — 20 Mar 2009

De plus en plus de scientifiques essayent aujourd’hui de comprendre les raisons pour lesquelles les hommes continuent à s’enfermer dans des croyances religieuses, quel que soit d’ailleurs le type de divinité à laquelle ils s’adressent . Non seulement ces croyances sont universelles, mais elles semblent en train de progresser, contrairement à ce qu’affirment certaines enquêtes croyant percevoir un recul du religieux au fur et à mesure de l’élévation du niveau de vie.
Les explications données à ce phénomène peuvent être de plusieurs types. Les unes s’appuient sur l’analyse des compétitions passées ou contemporaines entre groupes. Dans les sociétés humaines, un certain nombre d’organismes sociaux que nous pouvons qualifier de super-organismes ont spontanément découvert qu’ils pouvaient utiliser les croyances religieuses de leurs membres pour conquérir ou conserver un pouvoir social. Ceci a donné naissances aux églises ou structures analogues, parmi lesquelles on trouve aujourd’hui d’innombrables formes de sectes, dont l’action vise principalement à exercer le pouvoir politique et économique, même si elles s’en défendent. Les pouvoirs politiques proprement dits se sont très souvent rapprochés de ces pouvoirs religieux afin d’exploiter ensemble les mêmes ressorts sociaux. Mais si ces explications sont recevables, elles ne suffisent pas à comprendre la généralité du phénomène religieux.
“Les bases neurales de la croyance religieuse” par Jean-Paul Baquiast.

La marche des idées

Author : Gilbert — 19 Mar 2009

En général, une théorie scientifique quelconque, imaginée pour relier un certain nombre de faits trouvés par l’observation, peut être assimilée à la courbe que l’on trace d’après une définition mathématique, en s’imposant la condition de la faire passer par un certain nombre de points donnés d’avance. Le jugement que la raison porte sur la valeur intrinsèque de cette théorie est un jugement probable, dont la probabilité tient, d’une part, à la simplicité de la formule théorique, d’autre part, au nombre des faits ou des groupes de faits qu’elle relie, le même groupe devant comprendre tous les faits qui sont une suite les uns des autres, ou qui s’expliquent déjà les uns les autres, indépendamment de l’hypothèse théorique… Antoine-Augustin Cournot
# Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851)
# Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire (1861)
# Considérations sur la marche des idées et des évènements dans les temps modernes (1872)

Dans mon panthéon personnel je rapproche A.A. Cournot de G. Tarde.

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