Mes errances sur la Toile me confirment (en est-il besoin ? ) l’intérêt croissant des internautes pour la création, l’invention, l’innovation, la découverte, l’imagination créatrice,…mobilisant les sciences cognitives, la psycho-sociologie, l’ontologie appliquée, que je ne jette surtout pas avec l’eau du bain des faiseurs de miracles et autres diseurs de bonne-aventure illusionnistes. Il est certain que la créativité s’appuie sur le savoir, le savoir faire, sur un esprit critique plus que de critique, sur un discernement sans oeillères, sur la mise à l’épreuve loyale, Oui une entreprise se crée tout autant qu’une oeuvre d’art ? Récemment j’ai rencontré l’expression : “cross-fertilization”, le mot “cross”, me paraît très significatif donc intéressant. j’ai connu jadis des ingénieurs américains qui utilisaient l’expression “cross-boarding” pour désigner des transferts croisés de documents, de dossiers de travail ( rien à voir avec la “passe dédaigneuse ou vacharde” ! ! ! !). The Cross, la Croisée accèdent au statut du Crucial qui enrichit la simple Intersection et lui donne consistance. Je termine cette sorte d’élucubration en rappelant que tout cela est sous-tendu par la notion de transport, de transfert; d’ échange, de mise à l’épreuve du Phorique. On peut rappeler ici que la Percolation se fonde sur l’hétérogène et la diversité,…le glacis, l’ordre de l’uniformité l’ennuient … sérieusement ! ! !.
Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.
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7 (sur 58)
les titres
Élucubration (sens vieux : travail consacré à un ouvrage de l’esprit, 1594) !!
Webd'azard
Ici et là, la pensée
L’espace, le lieu, le territoire la ville, le paysage ne sont pas des sujets étudiés prioritairement par les philosophes contemporains, alors même que l’urbanisation représente dorénavant un phénomène planétaire.
Pourtant certains les considèrent avec sérieux : qu’ils reviennent au topos ou à la khorâ des philosophes grecs, qu’ils discutent de l’apport des éthologues et autres naturalistes sur les processus de territorialisation propres à la faune et à la flore, qu’ils explorent le cyberespace, arpentent les réseaux télécommunicationnels ou errent dans les mégapoles et banlieues des villes plus ou moins hospitalières, ils nous aident à penser le devenir urbain de l’être.
Cet ouvrage original et pionnier offre au lecteur un éventail des théories qui accordent au territoire spécifique à l’existence humaine une place essentielle. Ainsi, vingt philosophes du XXe siècle ? Simmel, James, Bergson, Heidegger, Weil, Bachelard, Merleau-Ponty, Arendt, Jonas, Wittgenstein, mais aussi Lefebvre, Derrida, de Certeau, Levinas, Foucault, Deleuze et Guattari, Maldiney, Nancy, Sloterdijk . Présentation de l’ouvrage dirigé par Thierry Paquot et Chris Younès ; “Le territoire des philosophes”, “La Découverte”, 2009.
Nous sommes incapables de renvoyer l’ ascenseur aux ” héritiers”
Le déclassement “est un phénomène en progression” note l’organisme d’experts placé sous la tutelle de Matignon, même si la part des promus socialement est globalement deux fois plus élevée dans la société française que celle des déclassés. Ainsi, selon le rapport citant des chiffres issus des enquêtes emploi de l’Insee, les “mobiles ascendants” représentaient 38,7% des 30-59 ans en 2003 et 37,7% en 1983 alors que les “mobiles descendants” ou “déclassés” représentaient 21,9% des 30-59 ans en 2003 et 18,6% en 1983. L’ascenseur monte moins vite qu’il ne descend depuis les années 1990
En outre, depuis le début des années 1980, l’accès aux positions supérieures est devenu “plus inégal” et les enfants de cadres sont avantagés, ce qu’annonçait déjà le sociologue Pierre Bourdieu en 1964 dans son ouvrage “Les héritiers”. Les enfants de milieu modeste subissent davantage le phénomène de déclassement, comme le montrent notamment les études du Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) citées dans le rapport….
.NousNouvelobs.com
Sont-ce nos 20 ans revenus ?
A propos de “Arts” le livre de Henri Blondel (édité chez Tallandier) extrait de la fameuse revue des années 50-60, véritable creuset d’idées nouvelles et d’insolence !! C’est dans «Arts» que Giono couvre le procès Dominici ; que Jean de La Varende suit le Tour de France de 1957 ; que Ionesco, retour de l’Olympia où il l’a écouté, compare Gilbert Bécaud à «un singe en délire» dont la voix «vient du gros intestin» ; que Cendrars donne des conseils aux jeunes romanciers ; que Jean-Loup Dabadie interviewe Roland Barthes ; que Truffaut dénonce les «combines» du Festival de Cannes ; que Sollers écrit : «Gide est le plus grand des écrivains sans génie» ; que Perec préconise «la baignoire fondante en papier gaufré» ; et que Régis Debray, Philippe Labro, Jean-René Huguenin, Michel Polac font leurs débuts…
Quant à Jacques Laurent, il est partout. Il signe les éditos, écrit des pastiches…Ce qui frappe le plus dans les textes, choisis par Henri Blondet, dans cet hebdo éphémère et foutraque où le beau style le dispute à la mauvaise foi : c’est la joyeuseté. Et la preuve que, un demi-siècle plus tard, un journal écrit par des cinéastes et des écrivains ne se démode pas! !
Extrait de* La revue de presse Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur du 2 juillet 2009
Sans berlue…
Figée dans l’imaginaire occidental comme étant le berceau de l’art et de la culture, ou réduite à la caricature d’un pays de non-droit soumis aux guerres des « familles », l’Italie, dont l’expansion depuis la Deuxième Guerre mondiale a été spectaculaire, n’en finit pas de surprendre. Or ce pays, perçu pourtant comme le creuset où s’est élaborée la civilisation européenne, est mal connu de ses plus proches voisins. Deux malentendus survenus entre la France et l’Italie en témoignent : les trois victoires électorales de Silvio Berlusconi, qui ont provoqué la stupeur des Français, et la protection que la France accorde aux ex-terroristes italiens, à commencer par Cesare Battisti, qui ne cesse d’indigner les Italiens.
Cet ouvrage restitue les multiples aspects de la trajectoire de l’Italie depuis 1945 : la difficile formation d’une démocratie qui, après deux décennies de totalitarisme fasciste, a su relever de grands défis ; la lente mise en place de l’unité nationale qui a tenu compte des diversités géographiques ; son action en Europe, en Méditerranée et dans le monde ; ses grandes mutations économiques ; la modernisation de sa société, mais également la persistance de ses traditions et des héritages non résolus, à savoir la question du Mezzorgiorno ou encore les relations entre l’Etat et l’Eglise catholique. Pour parachever ce tableau riche et contrasté, c’est aussi toute la créativité culturelle et l’inventivité artistique de l’Italie qui sont présentées ici, ainsi que la place de la télévision et le rôle des intellectuels.
Une trentaine de spécialistes de l’Italie, français ou franco-italiens travaillant en France, historiens, historiens de l’art, du cinéma, de la littérature, politistes, sociologues, économistes et géographes, ont ainsi œuvré à la réalisation de cet ouvrage, complet et indispensable au spécialiste comme au néophyte. Autour de Marc Lazar, professeur d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po et à la Luiss (Rome), ont participé à cet ouvrage : David Alcaud, Jacques Andréani, Frédéric Attal, Christophe Bouillaud, Bruno Cousin, Philippe Dagen, Fabrice d’Almeida, Paul Dietschy, Catherine Drubigny-Saraceni, Jean-Dominique Durand, Didier Francfort, Mario Fusco, Jean-Yves Frétigné, Alessandro Giacone, Jean A. Gili, Jacques Le Cacheux, Marie-Anne Matard-Bonucci, Pierre Milza, Paola Monperrus-Veroni, Pierre Musso, Marco Oberti, Gilles Pécout, Hervé Rayner, Christophe Roux, Isabelle Sommier, Colette Vallat, Antoine Vauchez, Eric Vial.
Présentation de l’éditeur L’Italie contemporaine de Marc Lazar. Éd. Fayard Juin 2009.
Le grand prédécesseur
Leibniz est de notre temps, il est notre prédécesseur. Il a commencé de construire le monde où nous vivons, il l’a reconnu avant nous, mieux que nous. Nos mathématiques naissent avec lui, nos sciences physiques sont prévues par lui, nos réseaux de communication, nos stocks de données, nos arts du signe et du langage… sont déjà dans ses écrits, ainsi que les terres où ces formes s’incarnent. Leibniz habite nos débuts, il hante nos achèvements. Suivre les voies, les carrefours, les connexions de son système, en décrire les façons locales, en calculer la cohésion globale, c’est déjà explorer l’espace d’aujourd’hui. Le fil d’Ariane ici choisi est ce qu’il appelait : mathématique universelle. Sans doute il en est d’autres, celui-là est le plus facile : économie, simplicité, démonstration. Ce fil conduit des multiplicités les plus diffuses, comme celles de l’histoire, à l’unité d’un point. Le réseau est une harmonie : musique, accord et paix. Le système est optimiste, pourrons-nous en reconstruire un aussi beau, parmi les bruits et la fureur ? (“Le système de Leibniz et ses modèles mathématiques” par Michel Serres aux PUF 1990, dans les très bonnes librairies)
Mimer et imiter.
Sous un titre apparemment banal, Pierre-Marie Baudonnière, directeur de recherche au CNRS, développe une thèse audacieuse. L’essentiel de son étude repose sur l’opposition qu’il formule entre le mimétisme comportemental, présent chez les animaux et l’humain, et l’imitation, caractéristique de l’être humain. L’imitation, selon P.-M. Baudonnière, « est à la base du processus d’humanisation et de l’avènement de la culture ». C’est elle qui serait véritablement le propre de l’homme.
Le mimétisme comportemental est, en revanche, fréquent chez les animaux, particulièrement chez les jeunes. Par exemple, c’est par mimétisme que le jeune pinson acquiert le chant des adultes de son espèce. L’être humain fait parfois preuve aussi de comportements mimétiques (dans les stades, les salles de spectacles, lors d’une panique collective…). Cependant, chez lui, c’est l’imitation qui domine.Pour P.-M. Baudonnière, la distinction entre mimétisme et imitation est liée à trois caractéristiques humaines : la sélectivité, la conscience de soi et la conscience d’autrui.
La sélectivité, tout d’abord. Le mimétisme est instinctif tandis que l’imitation suppose une intentionnalité, éventuellement non consciente. Par voie de conséquence, l’imitation est sélective : «on n’imite pas n’importe qui, n’importe quoi, n’importe quand, ni n’importe où ».
Le Mimétisme et l’imitation de Pierre-Marie Baudonniére, Flammarion, 1997
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