Webdo Perco : percolation hebdomadaire

Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.

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  • La duction.

    Nous ne connaissons les choses que par les systèmes de transformation des ensembles qui les comprennent. Au minimum, ces systèmes sont quatre. La déduction, dans l’aire logico-mathématique. L’induction, daus le champ expérimeutal. La production, dans les domaines de pratique. La traduction dans l’espace des textes. il n’est pas complètement obscur qu’ils répètent le même mot. Qu’il n’y ait de philosophie que de la Duction – au préfixe, variable et nécessaire, près; on peut passer sa vie à tenter d’éclairer cet état de choses. Au feu de la réjouissance, aux lumières de la séduction. De fait, nos aïeux avaient un meilleur mot, déduit (récréation, divertissement). Á cet extrait de la préface de “La Traduction” de Michel Serres j’ajouterais volontiers la Conduction (aire de la transmission), et la “Transduction“, (aire de la médiation entre les domaines de la connaissance).

    25 Mar 2009 — Lien unique

    dé  Webd'azard

    Gilbert Simondon, une œuvre transductive

    L’œuvre de Simondon aura influencé et inspiré des auteurs tels que Jean Baudrillard (Le Système des objets, 1968), Georges Friedmann (La Puissance et la sagesse, 1970), Abraham Moles (Théories des objets, 1972) ainsi que Gilles Deleuze (L’image et le mouvement) et Bernard Stiegler (La technique et le temps). Son œuvre n’est pas sans résonance avec celle de Leroi-Gourhan (Milieu et technique). Elle n’est pas non plus sans parenté avec le mouvement auquel appartient « le groupe Ethnotechnologie » qui donnera naissance à la revue « Culture techniques » et plus tard les revues « Terminal » et « Les cahiers de Médiologie » de l’emblématique Régis Debray. Ceci peut être vu comme une évolution transductive qui est un concept simondonien, voire une percolation.

    21 Mar 2009 — Lien unique

    Une question vieille comme le monde

    De plus en plus de scientifiques essayent aujourd’hui de comprendre les raisons pour lesquelles les hommes continuent à s’enfermer dans des croyances religieuses, quel que soit d’ailleurs le type de divinité à laquelle ils s’adressent . Non seulement ces croyances sont universelles, mais elles semblent en train de progresser, contrairement à ce qu’affirment certaines enquêtes croyant percevoir un recul du religieux au fur et à mesure de l’élévation du niveau de vie.
    Les explications données à ce phénomène peuvent être de plusieurs types. Les unes s’appuient sur l’analyse des compétitions passées ou contemporaines entre groupes. Dans les sociétés humaines, un certain nombre d’organismes sociaux que nous pouvons qualifier de super-organismes ont spontanément découvert qu’ils pouvaient utiliser les croyances religieuses de leurs membres pour conquérir ou conserver un pouvoir social. Ceci a donné naissances aux églises ou structures analogues, parmi lesquelles on trouve aujourd’hui d’innombrables formes de sectes, dont l’action vise principalement à exercer le pouvoir politique et économique, même si elles s’en défendent. Les pouvoirs politiques proprement dits se sont très souvent rapprochés de ces pouvoirs religieux afin d’exploiter ensemble les mêmes ressorts sociaux. Mais si ces explications sont recevables, elles ne suffisent pas à comprendre la généralité du phénomène religieux.
    “Les bases neurales de la croyance religieuse” par Jean-Paul Baquiast.

    20 Mar 2009 — Lien unique

    La marche des idées

    En général, une théorie scientifique quelconque, imaginée pour relier un certain nombre de faits trouvés par l’observation, peut être assimilée à la courbe que l’on trace d’après une définition mathématique, en s’imposant la condition de la faire passer par un certain nombre de points donnés d’avance. Le jugement que la raison porte sur la valeur intrinsèque de cette théorie est un jugement probable, dont la probabilité tient, d’une part, à la simplicité de la formule théorique, d’autre part, au nombre des faits ou des groupes de faits qu’elle relie, le même groupe devant comprendre tous les faits qui sont une suite les uns des autres, ou qui s’expliquent déjà les uns les autres, indépendamment de l’hypothèse théorique… Antoine-Augustin Cournot
    # Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851)
    # Traité de l’enchaînement des idées fondamentales dans les sciences et dans l’histoire (1861)
    # Considérations sur la marche des idées et des évènements dans les temps modernes (1872)

    Dans mon panthéon personnel je rapproche A.A. Cournot de G. Tarde.

    19 Mar 2009 — Lien unique

    Intelligence créatrice.

    Sur un vase Grec, cette inscription :
    Le beau c’est le vrai, le vrai c’est le beau, voilà tout
    Ce que vous saurez sur terre, et tout ce qu’il faut savoir.

    C’est là sans doute une exagération poétique, mais c’est aussi une touchante profession de foi dans l’unité essentielle des deux cultures, artificiellement séparées par les fantaisies de nos systèmes éducatifs et sociaux. Pour un esprit sans préjugés, toute découverte scientifique est source de satisfaction esthétique, parce que la solution d’un problème troublant change une dissonance en harmonie; et à l’inverse le sentiment du beau ne peut naître que si l’intelligence admet la validité de l’opération – quelle qu’elle soit – qui a été conçue pour susciter ce sentiment. L’illumination intellectuelle, la catharsis affective, l’épiphanie récompensent l’acte de création, ainsi que l’écho qui le recrée dans l’esprit de celui qui le contemple. Ensemble, ce sont des aspects complémentaires d’un processus indivisible de création et d’émotion.

    2 Mar 2009 — Lien unique

    Modernité métissée

    Au fond, Jean-Claude Guillebaud est un optimiste! Mais comme tout optimiste qui se respecte, il est prudent. A force d’observer les médias, il sait que les vessies se sont déguisées depuis longtemps en lanternes. Depuis 1995, il mène une grande enquête sur le «désarroi contemporain». Pour cela, il a interrogé les travaux des penseurs de toutes disciplines – philosophes, économistes, historiens, politologues, théologiens ou écrivains – dans le dessein de saisir les métamorphoses des civilisations dans la globalisation. Et à force d’essayer de comprendre ce qui défait le monde, il est en passe avec ce dernier volet de découvrir ce qui serait en mesure de le refonder: une modernité métisse. «Il nous faut accepter de partager pour de bon, non plus seulement les richesses de la planète, mais la modernité elle-même.»: “Le commencement d’un Monde” de Jean Claude Guillebaud (écrivain de l’Obs) éditions du Seuil.

    28 Feb 2009 — Lien unique

    Le risque…et la précaution ?

    Témoin d’un ancien régime disparu, le risque demeure dans le nouveau comme une émanation de la science et de la raison, une instance de l’Esprit hégélien, ou un phénix mythologique. Et l’économie, technologie du risque, domine désormais parmi les sciences sociales : la politique s’éclaire des conseils des économistes, lumières nouvelles de la société du risque.
    Toutefois, les praticiens de la science actuarielle, de la théorie de la décision, de la finance de marché, bref les économistes spécialistes de toutes les disciplines célébrées par Ewald et Kessler, ont certainement le triomphe plus modeste. Les plus distanciés insistent sur les limites de leur « technologie » : il serait bon d’écouter leurs arguments. Mais avant, il faut démonter le mythe fondateur de l’idéologie du risque, cette légende bourgeoise. C’est seulement au prix de cette double critique que le rôle épistémologique du risque
    apparaît dans son obscure clarté. Pierre-Charles Pradier Directeur de l’UFR d’économie, Université Paris 1 à propos du livre de François Ewald et Denis Kessler (Le risque et la politique) Extraits.

    Et le principe de Précaution ! !

    22 Feb 2009 — Lien unique

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