On dit que Montaigne avait fait peindre aux poutres de sa bibliothèque la formule de Pline: “Homine nihil miserius aut superbius” (“Il n’est rien de plus misérable, et en même temps de plus orgueilleux, que l’homme”) Ce que lui-même, dans les Essais, traduit et commente en ces termes : ” La plus calamiteuse et fragile de toutes les créatures, c’est l’homme, et pourtant c’est la plus orgueilleuse. Elle se sent et se voit logée ici parmi la bourbe et le fient du monde, attachée à la pire, plus morte et croupie partie de l’univers, au dernier étage du logis, et le plus éloigné de la voûte céleste, avec les animaux de la pire condition des trois : et se va plantant par imagination au-dessus du cercle de la Lune, et ramenant le ciel sous ses pieds. C’est par la vanité de cette même imagination qu’il s’égale à Dieu, qu’il s’attribue les conditions divines, qu’il se trie soi-même et sépare de la presse des autres créatures, taille les parts aux animaux ses confrères et compagnons, et leur distribue telle portion de facultés et de forces, que bon lui semble” On peut ici consulter une approche de l’anthropologie évolutionniste, du Percolateur.
Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.
January 2009
les titres
“Homine nihil miserius aut superbius” (Pline)
Webd'azard
La Complexité assumée de la Littérature
Pour qui s’intéresse à Borges, à la littérature argentine, à la littérature française de la première moitié du 20 ème siècle, aux notions de traduction et d’influence littéraire, ce livre qui mêle fiction, réalité et érudition, répondra à ses attentes les plus exigeantes. L’auteur, universitaire spécialiste de la littérature argentine est aussi amoureux de son Languedoc.
Je vous propose la 4ème de couverture de ce livre : ” Une vie de Pierre Ménard ” par Michel Lafon, édité par Gallimard (NRF) 2008.
“Pierre Ménard n’est pas seulement le personnage d’une fiction de Jorge Luis Borges, un érudit nîmois qui aurait accompli la gageure d’écrire à l’identique, longtemps après les avoir oubliés, quelques chapitres de Don Quichotte. Ce fut aussi un proche de Gide et de Valéry, qui exerça une influence considérable et, à plus d’un titre, souterraine sur l’ reuvre de nombre de ses contemporains. II contribua même, dans le secret de réunions nocturnes au Jardin des Plantes de Montpellier, à l’invention d’un écrivain capital du vingtième siècle. Sur cet homme discret, presque invisible, qui fut peut-être l’auteur le plus plagié, en tout cas le plus inspirateur de son temps et qui changea, à sa façon, le cours de la littérature, nous sommes heureux de livrer enfin le dossier inédit minutieusement constitué, il y a cinquante ans, par un de ses disciples.”
Le trope “Moussu”
Roland Barthes raconte que lors d’un voyage aux États -Unis, il avait fait la connaissance d’une dame qu’il appelle Madame Moussu, avec laquelle il bavardait souvent sur le pont du bateau. Un jour alors qu’il allumait une cigarette, madame Moussu lui dit: « Oh, mon fils dit toujours: Depuis que je suis entré à Polytechnique, je ne fume plus. » Roland Barhes de remarquer qu’il y avait là une figure de rhétorique dans laquelle l’information principale, (que madame Moussu est seule à connaître), est que son fils était polytechnicien, Cette proposition importante est donnée à travers une subordonnée; comme accessoirement ! Voilà «une véritable figure de rhétorique» à laquelle Roland Barthes. a donné un nom propre ». “La figure Moussu”. Le trope que Madame Moussu patronne servira désormais à subordonner le principal à l’accessoire, au secondaire.
OGM…? oui et TNT !
Des chercheurs du Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CISC) ont modifié génétiquement une espèce de peupliers afin de la rendre capable d’éliminer le trinitrotoluène (TNT), un explosif polluant et toxique
Les scientifiques ont incorporé aux peupliers le gène pnrA de la bactérie Pseudomonas putida qui augmente la capacité de ces arbres à absorber le TNT et à les rendre plus résistants aux polluants. Les résultats révèlent que les peupliers transgéniques obtenus sont capables de déminer et nettoyer, en quelque sorte, ces polluants présents dans de nombreuses régions d’Europe suite aux deux guerres mondiales.
En effet d’après les chercheurs du CSIC, les peupliers sont une espèce d’arbres particulièrement adaptés à la problématique de l’élimination du TNT car leurs racines peuvent aller chercher l’eau en profondeur jusqu’aux nappes phréatiques. Ces peupliers transgéniques paraissent donc très intéressants pour des applications en rapport avec la phytoremédiation des sols contaminés et des nappes phréatique. . On peut avoir quelques précisions sur les “Bulletins Electroroniques”
“Pouvoirs et savoirs de l’écriture” Jack Goody
Les recherches de Jack Goody sur les cultures orales et écrites ont profondément contribue’ à faire prendre conscience que la langue est un mode de production du social et du cognitif. Tout changement dans les moyens de communication introduit ainsi des modifications majeures dans la nature et la distribution des pouvoirs et des savoirs (papiers d’identité, billets de banque, billets doux…).
L’ordre graphique et le développement des cultures scientifiques ou religieuses, l’oralité rituelle en Afrique et sa mémoire écrite, les «technologies de l’intellect et les procédures de traitement du texte» ou encore les pouvoirs historiques et ambivalents du livre, autant de questions «goodiennes» qui font l’objet de recherches constantes mais aussi de vifs débats dans la communauté scientifique internationale
Jack Goody, socio-ethnologue anglais, spécialiste de l’Histoire de l’Écriture (La Raison Graphique…), a exercé, il y a plusieurs années, une influence déterminante sur ma conception du Percolateur.
Organismes stomatiquement modifiés, OSM ! !
Des études avaient déjà prouvé que les facteurs environnementaux avaient d’importants effets sur le développement des plantes. En 2007, des chercheurs américains avaient mis en évidence l’importance du mécanisme d’acclimatation de la respiration des feuilles face aux augmentations de température. Des chercheurs de l’université de Stanford ont maintenant trouvé que ces modifications se faisaient au niveau des stomates des feuilles et que leurs développements étaient contrôlés par l’activité d’une certaine protéine. Les stomates sont présents chez toutes les plantes terrestres, leurs rôles sont multiples mais ils permettent principalement de réaliser des échanges de gaz entre la plante et l’atmosphère. L’air contenant le dioxyde de carbone et du dioxygène entre par ces ouvertures pour être utilisé lors de la photosynthèse et de la respiration de la plante. Ces stomates sont donc essentiels à la survie de la plante et ont un rôle primordial dans le maintien des équilibres gazeux de l’atmosphère.
Le professeur de biologie Dominique Bergman et son équipe ont découvert et nommé cette protéine, responsable du contrôle du développement des stomates, SPEECHLESS. Cette protéine est indispensable à l’initialisation de la première étape de division cellulaire conduisant à la formation des stomates, elle est régulée directement pas des signaux extérieur environnementaux (température, concentration en Co2), lorsqu’il y a une concentration anormalement élevée de dioxyde de carbone dans l’air, la feuille de la plante contiendra moins de stomates que pour un environnement plus pauvre en CO2.
En modifiant cette protéine, le professeur Bergmann espère maintenant réussir à optimiser les productions agricoles quels que soient les environnements climatiques et ainsi minimiser les effets du réchauffement climatique sur les plantes et la production agricole. ! ! ! ! ! ! !
Biographie de Michel Serres (à partir de souvenirs personnels et de glanures sur la toile)
Michel Serres est né en 1930. Fils de paysan, il entre à l’Ecole navale en 1949 et à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm en 1952, où il obtient l’agrégation de philosophie en 1955. De 1956 à 1958, il sert comme officier de marine sur divers vaisseaux de la Marine nationale : escadre de l’Atlantique, réouverture du canal de Suez, Algérie, escadre de la Méditerranée. Michel Serres soutient sa thèse de doctorat en 1968 puis enseigne la philosophie à Clermont-Ferrand, Vincennes, Paris I, et Stanford University. Dans ses nombreux ouvrages, il s’intéresse entre autre à l’histoire des sciences (‘ Hermès’, 1969-1980). Sa philosophie, s’adressant autant à la sensibilité qu’à l’intelligence conceptuelle, cherche les jonctions possibles entre les sciences exactes et les sciences sociales. Il est élu à l’Académie française en 1990 et est commandeur de la Légion d’honneur. Epistémologue rigoureux, il n’en est pas moins soucieux d’éducation et de diffusion du savoir. Il est notamment l’auteur du “Tiers instruit” ainsi que d’un grand nombre d’ouvrages visant à la vulgarisation du savoir scientifique.
De l’importance de l’histoire des sciences et des techniques
René Scriban, Docteur ès Sciences, Membre de la Société Française d’Histoire des Sciences et des Techniques, Professeur à l’ENSIA a, avec 12 contributeurs, coordonné et produit, en 1988 (Aux éditions : Techniques & Documentation – Lavoisier) une somme superbement illustrée de dessins techniques et de photos “Les Industries Agricoles et Alimentaires” du plus grand intérêt, qui s’impose par la Passion et la Science qui l’animent, Après avoir dans ses conclusions générales évoqué l’histoire depuis 1800 de la chimie minérale, organique, physique puis de la biochimie et des biotechnologies, René Scriban n’a pas forcément la plume dithyrambique, il pointe des pesanteurs ; création tardive des écoles d’ingénieurs, question sous-estimée des énergies fossiles, faiblesse française de l’enseignement de l’Histoire des Sciences et des Techniques…. Ses propos sont empreints d’un Humanisme que l’on devine constitutif et moteur, à tel point qu’à la fin de son ouvrage il se réfère à l’Américain Lewis Mumford philosophe américain de la société industrielle :
” Pour sauver notre science et notre technique, nous devons d’abord sauver l’homme. La réponse aux problèmes posés par la technique, on ne la trouvera pas dans la technique, ni dans l’application de ces méthodes de pensée qui ont justement créé une disparité tellement ironique entre nos moyens physiques et nos fins sociales, entre.la méthode scientifique et la discipline morale”..
Robin numérique
“Inventez un nouveau droit” tel était l’injonction de Michel Serres aux informaticiens réunis à l’occasion de leur Université d’été, début juillet 2008 et d’ expliquer qu’il faut inventer un nouveau droit pour l’espace informatique. Démonstration étayée par une anecdote : il fut un temps, a-t-il raconté, où les forêts étaient des espaces de non-droit, donc très dangereuses,. Puis un jour, quelqu’un a mis de l’ordre de l’ordre dans la forêt de Sherwood. Robin des Bois, dont la signification étymologique serait : le magistrat (porteur de robe, ou Robin) ayant inventé un droit dans un espace de non-droit.
Pour Michel Serres, les grandes révolutions de l’histoire ne sont pas celles des sciences et techniques – qu’il assimile au « hard », par analogie avec l’informatique, mais celle du “soft”. Et de pointer le fait que l’invention de l’écriture a fait passer l’humanité de la préhistoire à l’histoire, et a ouvert la voie à de nombreuses inventions : le droit, les villes, la monnaie, la religion du Livre, la géométrie… « A la Renaissance, avec l’imprimerie, il y a eu le même type de révolution », a-t-il souligné, mentionnant les progrès de la science, les débuts du capitalisme, la Réforme, etc. Avec l’apparition de l’ordinateur et d’Internet, « aujourd’hui il en est de même : cela touche le DROIT, le commerce est accéléré, les associations humaines transformées, les sciences ont fait des progrès considérables.. L’humaine efficience de cette cette évolution majeure implique donc l’action d’un ROBIN pour mettre de l’ordre dans la jungle numérique.
VINCENNES, PARIS 8, 40ème anniversaire d’une UTOPIE.
Voici les huit enseignants qui font partie des personnalités les plus marquantes des quinze premières années de l’université Paris-8 :
Noam Chomsky (linguiste), Michel Foucault (philosophe), Serge Leclaire (psychanaliste), Jean-François Lyotard (philosophe), Maria-Antonietta Macciochi (historienne), Judith Miller (philosophe), Madeleine Rebérioux (Historienne), Michel Serres (philosophe).
Auxquels on doit associer, Hélène Cixous, Glles Deleuze, François Châtelet, Herbert Marcuse, Alain Badiou, Julia Kristeva, Guy Hocquenghem, Etienne Balibar, Jacques Rancière, Robert Castel, Jean Levaillant, Henri Laborit, Mario Soares, Henri Meschonnic, .Pierre Dommergues ou encore Bemard Cassen,
Souvent à l’nstar de François Châtelet ils furent avant tout des professeurs, des “donneurs d’âme”, suscitant plus de vocations que de disciples..
(à partir d’infos puisées dans LIBÉ, légitimement associé à cette célébration. [Janvier 1969-2009)].
L’homme qui écrivit “Don Quichotte” ou la Création littéraire.
Michel Lafon a choisi de faire toute la lumière sur l’énigme littéraire que constitue “Pierre Ménard”. À l’aide de documents irréfutables, il dévoile le rôle essentiel de Ménard et démontre que c’est lui et lui seul qui a fait de Borges le grand écrivain qu’il est devenu, en l’aidant et en le conseillant jusqu’à sa disparition en 1937. Il révèle aussi que Ménard a joué le même rôle de conseiller occulte auprès de nombre d’écrivains alors débutants, dont André Gide et Paul Valéry. Ainsi, les premiers vers du Cimetière marin seraient de la plume de Ménard, tandis que Valéry lui rend hommage sous les traits de M. Teste. Réflexion sur les rapports entre réalité et fiction, ce roman s’attache également aux relations étranges mais bien réelles entre écrivains vivants et disparus, à ces absents qui accompagnent, et quelquefois guident, le geste d’écrire. Car c’est bien de fantômes qu’il s’agit, que l’auteur convoque au final dans l’un des derniers lieux sauvages de Montpellier, ce Jardin des Plantes que chérissait Ménard.
Michel Lafon : “Une vie de Pierre Ménard” chez Gallimard, octobre 2008.
Suppression progressive de la lampe à incandescence, en Chine
Dans le but d’économiser l’énergie, la Chine a commencé à élaborer un plan d’action pour supprimer progressivement la lampe à incandescence et promouvoir un éclairage respectueux de l’environnement, a annoncé jeudi la Commission d’Etat pour le développement et la réforme (CEDR). La CEDR a déclaré qu’elle allait travailler avec le Programme des Nations Unies pour le Développement et le Fonds pour l’Environnement Mondial.
Selon la CEDR, la Chine est l’un des plus importants producteurs et consommateurs de produits d’éclairage dans le monde. L’année dernière, elle a produit 4,44 milliards de lampes à incandescence, soit près du tiers du total mondial. Elle en a exporté 2,2 milliards. L’éclairage représente actuellement environ 12% du total de la consommation d’électricité de la Chine. L’utilisation des ampoules à économie d’énergie permettrait de réduire la consommation de 60% à 80%, précise la CEDR.
On peut à ce propos se rendre sur “les bulletins-électroniques” pour l’aspect commerce mondial et sur le site de l”‘indélocalisable” à propos de l’ampoule comme icône.
Épistémologie, importance de la question
Gaston Bachelard, qui est connu pour sa psychanalyse de la physique et sa définition de “l’obstacle épistémologique” qui peut s’opposer à un changement de paradigme, ré-introduit la notion de téléologie : « la méditation de l’objet par le sujet prend toujours la forme du projet ». Dans un fameux texte il insiste sur la question ou le problème qui précède toute construction théorique, avant de conclure « rien n’est donné, tout est construit » : Et, quoi qu’on en dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit.
” Un art paradoxal “
” Un art paradoxal : la notion de disegno en Italie (XVe-XVIe siècles)” de Joselita Ciaravino, ( Editions L’Harmattan).
Quand Raphaël veut offrir un échantillon de son génie à Albrecht Dürer, il n’envoie pas une peinture mais un dessin. La Renaissance du premier XVe siècle considère en effet le dessin – disegno en italien – comme le lieu de la création par excellence. Est-on sûr d’avoir tout dit sur cette pratique essentielle ? Cette question est le point de départ d’une recherche originale sur le rapport du disegno et de la peinture, rapport complexe voire ambigu, toujours placé sous le signe de la complémentarité. A travers les registres de l’architecture, des écrits sur l’art et de la représentation du corps, plus particulièrement dans les écrits et les images de Léon Battista Alberti, Giorgio Vasari, Léonard de Vinci et Pontormo, cette étude met en évidence les différents aspects du disegno aux XVe et XVIe siècles : instrument pour explorer et s’emparer du monde chez les architectes et les géographes, mode d’invention métaphysique pour les écrivains et les philosophes, moyen de représenter le corps pour les peintres. Entre action et imagination, entre esquisses, cartons et bozzetti, ce livre fait le portrait inédit d’une des plus anciennes expériences de l’art occidental. Un art qui n’est pas un art, que les auteurs de la Renaissance ont relégué au rang d’étape préparatoire alors même qu’ils en faisaient une notion cruciale. Un art paradoxal, dont les artistes ne pourront jamais vraiment se passer. (Présentation de l’éditeur)
On peut ajouter que Paul Valéry , commentateur, admirateur et exégète de Léonard de Vinci a, dans ses Cahiers beaucoup usé de cet Art paradoxal.
“On privilégie le choc pour faire réagir”
Dans Libé du 06//01//09 Vincent Noce interroge Michel David-Weil (collectionneur de renom) sur sa dénonciation de la “dérive provocatrice des expos”
….(VN) °Existe-t-il aussi un risque de dénier une valeur propre à l’art ancien, ravalé à un passage à un «aboutissement» ultérieur ?
…..(MDW°) C’est une erreur très répandue, en effet. A force de vouloir réveiller un goût anesthésié, on finit par nier des périodes très achevées dans l’expression. En matière artistique, le progrès n’existe pas. Le recul esthétique après l’effondrement de l’Empire romain est sidérant. Assez curieusement, les mêmes qui portent l’art d’aujourd’hui aux nues affirment aussi leur croyance dans les arts primitifs. Mais si l’art était en évolution constante, ceux-ci seraient censés être les plus médiocres, et la statuaire gréco-romaine à peine meilleure… La beauté n’est pas historique. Elle existe par elle-même…..
La crise économique c’est fantastique – La décadence c’est la folle ambiance
Pascal FRANCOIS, l’Indélocalisable, son regard, ses doutes sur le management, et plus encore !..
Et des projets : ” A compter de Janvier 2009, je ne travaille plus les jeudis. C’est comme un retour en enfance…mais à l’époque on allait à l’école le samedi après midi…alors que là même pas ! Du coup je vais faire du gras le jeudi et le vendredi…poisson ! tout est finalement en train de se remettre comme-il-faut à l’aube de cette année 2009 que je vous souhaite décadente à l’image du texte mémorable de la chanson des civils (1981)” et de la bande annonce de la Nouvelle Grille de L’Indélocalisable’
L’écriture importe à la découverte.
Le passage du Nord-Ouest, celui qu’on n’espérait plus découvrir entre deux océans, deux mondes, D’Atlantique en Pacifique où il s’agit toujours des hommes et du monde, mais séparés par une barre, comme s’il y avait deux mondes, celui des éveillés, celui des endormis, comme s’il y avait deux humanités, celle qui s’affaire à transformer les choses et celle qui s’enchante à ses propres rapports. Ce passage du Nord-Ouest, les sauvages l’avaient trouvé, j’entends par là que, dans la vie courante, les travailleurs le passent tous les jours. Combien de pêcheurs basques, à la course de la baleine, combien de Norvégiens, de Grecs, de Phéniciens, de Bretons inconnus, avaient découvert l’Amétique et le trou vers le Pacifique, avant le savant érudit Christophe Colomb, représentant des Rois ? Ils ne l’ont pas écrit, voilà toute l’affaire. (Michel Serres) Après tout, la chose n’est pas un miracle, nous sommes dans un monde, nous le partageons; nous en sommes sans doute les découvreurs, les inventeurs sans forcément en être les cartographes, les chantres, les descripteurs, les colonisateurs ou…. les rapporteurs!!
Rapporteur est riche de nombreuses acceptions.!!!!
Économie et Morale
De nombreux auteurs, critiques vis-à-vis du néolibéralisme, soutiennent que le système économique néolibéral est amoral puisqu’il ne repose que sur le profit et l’égoïsme individuel. On peut se demander si la crise économique actuelle ne démontre pas qu’il est même complètement immoral.
Le système néolibéral actuel est profondément déresponsabilisant. Les patrons des institutions financières tirent un tel profit à court terme de leurs excès que même leur renvoi n’est qu’une sanction bien douce par rapport à ce que subissent les millions de ménages qui ont perdu leur maison ou leur emploi. De même, les plans d’aide aux banques posent un immense problème d’aléa moral. Parce qu’elles sont vitales pour l’activité économique et que leur chute entraînerait des conséquences économiques encore pires, il n’est pas possible de les laisser faire faillite. Par conséquent, l’Etat est de facto contraint de couvrir leurs mauvaises décisions, fut-ce au prix de centaines de milliards !
Cette crise montre les immenses limites du système économique actuel. Il est injuste puisqu’il protège les plus forts et fait souffrir les plus faibles. Il est injuste parce que les travers de quelques-uns frappent aussi violemment les responsables que ceux qui ont su rester à l’abri de tous ces excès.
Voir le blog de Laurent Pinsolle
Le passé du Sahara révélé par les traces d’un grand fleuve.
Depuis des dizaines d’années, les géophysiciens sondent la topographie du désert du Sahara à l’aide de radars installés à bord de satellites ou même de la navette spatiale. Cachées sous les dunes, des traces, en effet, témoignent d’une époque où le Sahara était parsemé de cours d’eau et de lacs. Partir à la recherche de ces traces n’est pas une quête insensée car les fameuses gravures rupestres du Tibesti et du Hoggar, connues depuis longtemps, étaient autant de témoignages d’un passé beaucoup plus humide et verdoyant du Sahara, accueillant pour l’homme et ses troupeaux d’animaux, à l’époque du néolithique. En plus d’aider à reconstituer le passé climatique de la Terre, on pouvait en apprendre beaucoup sur l’évolution de la culture humaine, les conditions de migration des hominidés et l’apparition de la civilisation égyptienne. Par Laurent Sacco, Futura-Sciences
L’Homme comme roseau pensant et pensé
« Toutes choses étant causées et causantes, aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties”.
Et on retrouve dans cette citation de Blaise Pascal, la systémique de Joel de Rosnay, l’épistémologie constructiviste de Le Moigne, la complexité d’Edgar Morin,, l’auto-organisation d’Henri Atlan, la grille du décodage d’Henri Laborit, le nouvel esprit scientifique de Gaston Bachelard,, l’éloge de l’invention de Paul Valéry…
….Et toujours la “dialogique” de Blaise Pascal : “Le contraire d’une vérité n’est pas l’erreur mais une vérité contraire
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