Dimanche 14 octobre “Chez les grecs le même mot signifie “greffé” et “civilisé “. Ce ne sont pas les racines qui comptent, mais les modifications qui leur sont faites de leur déterminisme, le changement introduit au niveau du tronc et des branches : pour des fruits différents. C’est aux fruits qu’on juge l’arbre pas au racines. Les racines c’est barbare….la culture est l’ensemble des greffons, des modifications du déterminisme des racines. Le racinisme d’aujourd’hui traduit une perte du sens grec de la culture.” Auteur non identifié, extrait de note de lecture personnelle (1980 ?)
Heuristique & Sémiologique

Actu 14/10/07
Ouf ! On a eu chaud !
S’ agissant de l’altitude du Mont Blanc, les mesures prises par les experts, les 15 et 16 septembre 2007 laissent apparaître une croissance de 2,15 mètres par rapport au dernier relevé, établi en septembre 2005 (4.808,75 mètres). “De mon temps son altitude était de 4807 mètres”. Cette poussée s’explique par l’augmentation du volume du dôme de glace qui couvre le Mont au-dessus de 4.800 mètres (rocher). Cela dit, la Mer de glace (du même massif) fond comme neige au soleil, au grand dam des touristes ! Certains remarquent qu’en 2004, les savants du CNRS de Grenoble et de l’Institut Technique de l’Université de Zurich limitaient à 4792 mètres l’altitude du Mont Blanc ! À qui se fier ? à Al Gore ? à Allègre ? …
Logique du libéralisme
Depuis plus d’un siécle, il nous faut bien constater l’incroyable confusion intellectuelle qui règne quant à l’usage du mot : “Libéralisme”
“Il est possible d’exposer, dans sa logique constitutive, le double mouvement parallèle qui conduit le libéralisme philosophique à proposer l’utopie d’une société rationnelle, plaçant le fondement même de son existence pacifiée dans la seule dynamique des structures impersonnelles du Marché ou du Droit. Quelle que soit la solution retenue, la démarche est, en effet, la même.”
Extrait de “L’empire du moindre mal” de Jean-Claude Michéa (Ed. Climats. septembre 2007)
Actu 11/10/07
Jeudi 11 octobre. “Nigauds de tous les pays, unissez-vous ! Les autorités qui nous guident n’ont plus qu’un mot à la bouche : la biodiversité. Le développement fulgurant des biocarburants achève pourtant les forêts d’Asie, ravage l’Amazonie et menace le bassin du Congo. On liquide !” Fabrice Nicolino “La faim, la bagnole, le blé, et nous” Ed. Fayard, septembre 2007.
Actu 09/10/07
Mardi 9 octobre. “… il écrase les mots jusqu’à ce ce qu’ils soient réduits à un crépitement d’encre séchée : – … onntuonnthunntrovarrhounnstawn …- minuscule roulement de pleins et de déliés.” Maurice Roche : “Compact” 10-18
Décarburons
Le problème des carburants c’est la carburation, la combustion, Que vous utilisiez du charbon, du pétrole, de l’alcool, de l’huile d’olive, du bio-carburant, des vieux papiers, du gaz des marais, de fumier ou d’exhalaison (CH4) des ruminants de la ferme, les questions de ressources et de pollutions restent posées. La réponse a deux volets celui de la production, du stockage d’une énergie propre, renouvelable (donc solaire et/ou humaine), transportée et utilisée sous forme électrique ET une amélioration sensible des rendements par récupération thermique et électrique sur le rejet, le freinage, le ralentissement, …. Néguentropique ? OUI
…en travers de la gorge !
Claude Hagège s’est élevé contre la signature du “Protocole de Londres” qui supprime l’obligation de traduction en français des brevets. “Désormais la France est entrain de devenir un pays dans lequel on est prêt à vendre sa langue” Certains à la suite du MEDEF voit dans l’anglais “la” langue de la compétitivité, des sciences et des techniques. Le savant polyglotte refuse le monolinguisme, il le crie haut et fort. Le Français doit rester un vecteur de terminologies savantes et innovantes.
Question d’humanisme, certes, mais aussi d’efficience !