Le Percolateur

Sans classe

 
 

Heuristique & Sémiologique

Sans classe  ()

Valéry tel quel.

Author : Gilbert — 15 May 2008

Il n’a échappé à personne que Valéry était l’un de nos maîtres à vivre et à penser préféré, aussi est-ce avec une joie sans mélange que que nous célébrons l’avènement de sa biographie “Valéry tel quel”(éditions Fayard).

Spécialiste de l’œuvre de Paul Valéry, Michel Jarrety livre la première véritable biographie de l’auteur de Monsieur Teste. Du salon de Mallarmé à la patiente rédaction des Cahiers,un écrivain considérable saisi dans son siècle et dans sa vie même.«Un écrivain pour happy few ? Cette image de Valéry sans doute n’est pas fausse, mais elle n’est pas totalement vraie non plus : son œuvre est extrêmement diverse, et un jeune lecteur peut entrer sans difficulté, je crois, dans les poèmes en prose d’Alphabet ou de Poésie perdue, ou dans le dialogue de l’Idée fixe très bien interprété, récemment, par Bernard Murat et Pierre Arditi, un dialogue dans lequel passe quelque chose de cet art de la conversation où Valéry, brillant causeur, se montrait tour à tour profond et cocasse. Mais la fonction d’une biographie – c’est en tout cas ce que j’ai souhaité – peut être justement d’élargir le cercle de ces happy few en faisant découvrir au lecteur, çà et là, des fragments qui le familiarisent peu à peu avec une œuvre qu’il ne connaissait pas, ou mal

Extrait d’un article de Jean-Didier Wagneur dans “Libé-livres” du 15/05/08.

Actu 15/05/08.

Author : Gilbert — 15 May 2008

Jeudi 15 mai 2008. “L’ampleur des échanges entre des civilisations différentes dépend à la fois de l’intensité de leur rayonnement , de leur degré d’acceptation des influences extérieures et des possibilités matérielles de transferts culturels…perméabilité…” Sylvain Gouguenheim, “Aristote au Mont Saint Michel “, Seuil mars 2008.

La dernière nuit de l’Usine, par l’Indélocalisable. (Nuits sonores à Lyon, mai 2008)

Author : Gilbert — 13 May 2008

J’ai encore fait un rêve étrange de cette usine, la nuit. Elle avait été vidée de ses viscères, laissée nue sans âme laborieuse qui vive et sans machine qui tourne. Des estrades avaient été installées et des passerelles reliaient les différents ateliers. Des milliers de rayons laser et des leds multicolores zébraient l’atmosphère enfumée. J’errais avec quelques amis dans ce monde étrange, sans m’apercevoir que ce n’était qu’un rêve…Des dizaines de bar avaient été dressés et la foule s’agglutinait autour, assoifée et allumée. Les images dansaient sur les murs et les plafonds au son des rythmes les plus fous. Des milliers de fantômes déambulaient dans ces lieux magiques recherchant la meilleure vibration , celle qui transforme le corps en caisse de résonnance et qui fait exploser les tripes. Mon propre bureau avait été transformé en régie, celui du DRH en boutique de bouchons d’oreille. Techno de folie dans l’atelier central, rap déglingué dans l’atelier “duals”, rock trash dans l’atelier du spiralage et salle de détente zen dans le local de la serrurerie, les lieux centenaires en tremblaient de plaisir. Le bruit, l’alcool, la lumière, la fumée, les mouvements de foules incontrôlés, tout était à l’envers de la vraie vie de l’Usine. Mais cette liberté brutale et cet art extrême avaient le bon goût d’un hommage décalé.……

La question perpétuelle de la Science.

Author : Gilbert — 12 May 2008

Le percolateur a évoqué récemment dans un article sur Michel Puech (expertise), l’épistémologue Popper. Je vous propose, aujourd’hui une citation, assez significative me semble-t-il, de ce philosophe des sciences.
La science ne poursuit jamais l’objectif illusoire de rendre ses réponses définitives ou même probables. Elle s’achemine plutôt vers le but infini encore qu’accessible de toujours découvrir des problèmes nouveaux, plus profonds et plus généraux, et de soumettre ses réponses, toujours provisoires, à des tests toujours renouvelés et toujours affinés.”

Actu 11/05/08

Author : Gilbert — 11 May 2008

Dimanche 11 mai 2008. “Et si les ouvriers s’avisaient d’apprendre à lire ? Les Anglais avec leur sens pratique, n’y allèrent pas par quatre chemins et interdirent, dès le règne de la reine Mary au début du XVIIIème siècle d’apprendre à lire à un Irlandais catholique sous peine de mort…” Yann Moulier Boutang, “Le Capitalisme cognitif” éditions Amsterdam, collection : Multitudes/Idées. Mars 2008.

Du pico au giga.

Author : Gilbert — 11 May 2008

L’évolution toute récente de l’industrie des technologies de l’information se caractérise par des investissements colossaux dans la construction de centres de données et de calculs, les fameux data centers. Cette concentration d’outils, ce gigantisme de production industrielle de masse (puissance de calcul et de stockage) s’oppose à notre vision, celle du grand public qui se réfère au petit, au portable, au léger, au pico aprés le nano ! Ce paradoxe fut celui des premiers utilisateurs de l’énergie électrique dont les progrès s’appréciaient à l’aune de l’ampoule (carbone puis tungstène), de l’interrupteur qui se miniaturise,…On n’intégrait pas le barrage, la centrale, le transport,.. Le Méga, le Giga, c’est pour la production ! le Nano, le Pico c’est pour la consommation. Mais le Pouvoir est du côté du gigantisme et de la concentration, là est aussi, peut-être, sa fragilité ?

Le palais de la reine de Saba : le mirage éthiopien

Author : Gilbert — 10 May 2008

Une équipe d’archéologues allemands affirme avoir retrouvé en Ethiopie les vestiges du palais de la reine de Saba. .Depuis 1999, le Pr Helmut Ziegert, de l’Institut d’archéologie de l’université, mène des fouilles sur le site d’Aksoum, dans le nord de l’Ethiopie. La fondation de cette cité, capitale politique et religieuse d’un empire du même nom, aurait été contemporaine de la naissance du Christ. Au IVe siècle, son élite se convertit au christianisme et devint un partenaire privilégié de l’Empire romain d’Orient.
Ziegert et son équipe s’intéressent aux débuts de ce lointain empire et de son Eglise orthodoxe éthiopienne, proche de l’Egypte copte. Sous le palais d’un dirigeant chrétien d’Aksoum plus tardif, les archéologues ont découvert une structure qu’ils datent du Xe siècle av. J.-C. Ziegert en est persuadé, “c’est le palais de la reine de Saba, par la datation, l’orientation et les détails que j’y ai trouvés”.
Lu dans Le Courrier International.

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