Pour une société, posséder une langue riche et vivante, complétée par des instruments de référence comme les dictionnaires et les grammaires, est un préalable à toute forme d’expression par la littérature, de diffusion par les arts et de progrès par les sciences, les technologies et les techniques. Aujourd’hui, comme hier, la configuration de tous les champs du savoir et les comportements quotidiens sont assujettis à la néologie, à la créativité lexicale incessante et vigilante, spontanée ou aménagée. La formation des mots se fonde sur la morphologie, la sémantique, sur l’emprunt, la métaphore, les glissements phonétique ou graphique, l’étymologie (souvent approximative !) et aussi (pourquoi pas?) sur l’humour. La création lexicale, motivée, ludique ou gratuite se doit d’être justifiée, expliquée, respectueuse de la grammaire et des règles de construction, il lui arrive souvent de s’auto-définir. À vrai dire, là est sa seule contrainte philologique ! Sa sanction en sera l’usage, donc son statut chez Alain Rey ou dans l’oubliette ! !
Dans Le Percolateur, on peut se rendre sur le “Percolexique n°3″ et/ou sur “à la fortune du mot”