Dans “Ontologie de la différence” Jean Millet (édition Beauchesne) analyse et critique les principales formes que revêt l’exercice de la pensée scientifique et philosophique. Son sous-titre – « Une exploration du champ épistémologique » – explicite cette recherche à la fois historique et thématique. En examinant les thèses ontologiques et épistémologiques fondamentales qui ont présidé à l’évolution de la pensée – des Grecs à la physique quantique – l’auteur, en se référant notamment à Leibniz, Kant, Cournot, Tarde, Bergson et Deleuze, retrace l’évolution des grandes formes, catégories et principes qui ont permis de penser l’Être. Il montre l’importance décisive du dépassement du continu, de l’homogène et du statique par le discontinu, l’hétérogène et le mouvant, de l’identité par l’altérité et la différence. C’est la différence seule, intrinsèquement marquée de temporalité, avec sa durée, ses qualités concrètes, ses différenciations, ses ruptures et ses « béances », mais aussi ses rythmes, ses périodicités et ses constances, qui donne accès à l’inépuisable richesse du Monde
Heuristique & Sémiologique
Exploration du champ épistémologique par lui-même.
Actu 11/07/09
Samedi 11 juillet 2009. ” Et, quoi qu’on en dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse à une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique…”. Gaston Bachelard “La formation de l’esprit scientifique”,
La passion du transport
La SNCF mise sur les véhicules propres. La compagnie ferroviaire a en effet investi dans la société Lumeneo, qui développe actuellement une véhicule électrique, la Smera, viennent d’annoncer les deux partenaires. Ce véhicule, qui s’apparente à un grand scooter couvert à quatre roues, 80 cm de large devrait sortir en France fin 2009. (En vente pour Noël). Présenté au dernier Mondial de l’Auto à Paris en octobre 2008, la Smera de Lumeneo est une voiture électrique étroite qui permet d’emporter deux passagers (un à l’avant, l’autre à l’arrière), sans émettre de pollution. Elle offre une autonomie de 150 km et peut atteindre une vitesse de pointe de 130 km/h. Info Futura.
Nous sommes incapables de renvoyer l’ ascenseur aux ” héritiers”
Le déclassement “est un phénomène en progression” note l’organisme d’experts placé sous la tutelle de Matignon, même si la part des promus socialement est globalement deux fois plus élevée dans la société française que celle des déclassés. Ainsi, selon le rapport citant des chiffres issus des enquêtes emploi de l’Insee, les “mobiles ascendants” représentaient 38,7% des 30-59 ans en 2003 et 37,7% en 1983 alors que les “mobiles descendants” ou “déclassés” représentaient 21,9% des 30-59 ans en 2003 et 18,6% en 1983. L’ascenseur monte moins vite qu’il ne descend depuis les années 1990
En outre, depuis le début des années 1980, l’accès aux positions supérieures est devenu “plus inégal” et les enfants de cadres sont avantagés, ce qu’annonçait déjà le sociologue Pierre Bourdieu en 1964 dans son ouvrage “Les héritiers”. Les enfants de milieu modeste subissent davantage le phénomène de déclassement, comme le montrent notamment les études du Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) citées dans le rapport….
.NousNouvelobs.com
Géothermie Suisse
La Suisse qui posséde la plus forte densité de sondes géothermiques verticales : (au moins 40.000 sondes) exploite cette énergie et développe la recherche en vue de nouveaux modes d’utilisation qui ne sont pas nouveaux en Suisse. La géothermie à faible profondeur est déjà très utilisée comme source d’énergie de chauffage. Le pays chauffent actuellement des maisons individuelles et des bâtiments. Un ambitieux projet de centrale électrique géothermique nommé Deep Heat Mining, a été lancé à Bâle en 1998. L’objectif était de produire de l’électricité pour environ 5000 foyers. En 2006, un forage de 5 km de profondeur a été réalisé. A cette profondeur, l’eau atteint 200°C. Après le forage, des travaux de fracturation de la roche ont suivi. Leur objectif était d’offrir à l’eau des fissures dans lesquelles elle pourrait circuler. Ces travaux ont malheureusement engendré des secousses sismiques, entraînant le gel du projet. (un comble pour un projet thermique ! );mais on peut faire confiance à nos amis Suisses pour résoudre ce problème.
Actu 08/07/09
Mercredi 08 juillet 2009. “Félix Guattari a toujours aimé se dire psychanalyste, et Deleuze professeur de philosophie, mais leur philosophie commune procède d’une conjugaison. elle s’est conjuguée dans la construction toujours à reprendre de ce plan d’immanence qui est aussi plan de consistance ou d’élaboration des concepts” Cité par René Schérer dans ” Nourritures anarchistes “, éditions Hermann, 2008
Sont-ce nos 20 ans revenus ?
A propos de “Arts” le livre de Henri Blondel (édité chez Tallandier) extrait de la fameuse revue des années 50-60, véritable creuset d’idées nouvelles et d’insolence !! C’est dans «Arts» que Giono couvre le procès Dominici ; que Jean de La Varende suit le Tour de France de 1957 ; que Ionesco, retour de l’Olympia où il l’a écouté, compare Gilbert Bécaud à «un singe en délire» dont la voix «vient du gros intestin» ; que Cendrars donne des conseils aux jeunes romanciers ; que Jean-Loup Dabadie interviewe Roland Barthes ; que Truffaut dénonce les «combines» du Festival de Cannes ; que Sollers écrit : «Gide est le plus grand des écrivains sans génie» ; que Perec préconise «la baignoire fondante en papier gaufré» ; et que Régis Debray, Philippe Labro, Jean-René Huguenin, Michel Polac font leurs débuts…
Quant à Jacques Laurent, il est partout. Il signe les éditos, écrit des pastiches…Ce qui frappe le plus dans les textes, choisis par Henri Blondet, dans cet hebdo éphémère et foutraque où le beau style le dispute à la mauvaise foi : c’est la joyeuseté. Et la preuve que, un demi-siècle plus tard, un journal écrit par des cinéastes et des écrivains ne se démode pas! !
Extrait de* La revue de presse Jérôme Garcin – Le Nouvel Observateur du 2 juillet 2009