Le Percolateur

Sans classe

 
 

Heuristique & Sémiologique

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“Utopies nomades” de René Schérer

Author : Gilbert — 19 Apr 2009

“Nomades” ce mot est, pour une grande part, inspiré par l’usage qu’en fait Gilles Deleuze dans Logique du sens où il qualifie les significations multiples dispersées dans l’univers et dans l’esprit sans qu’il soit légitime ni possible de leur conférer une même origine, une unique source, de les faire dépendre de la transcendance d’un principe. Elles sont immanentes au cours même de la vie, de toutes les vies foisonnantes dont elles expriment, à chaque fois, en chaque point, les singularités. Une « distribution nomade des singularités ».
Il nous a paru que l’utopie, elle aussi, circule et se distribue nomadiquement, surgissant, toujours singulière, à propos de tel ou tel problème, en tel ou tel point.
L’utopie est nomade dans son déploiement et en son sens, avant même de concerner les déplacements humains du nomadisme proprement dit de l’être humain en son errance.”

Extrait de “Utopies nomades” de René Schérer, éditions : “Les Presses du Réel”. 2009

Actu 19/04/09

Author : Gilbert — 19 Apr 2009

Dimanche 19 avril 2009.”Par la pensée de l’errance nous refusons les racines uniques et qui tuent autour d’elles: la pensée de l’errance est celle des enracinements solidaires et des racines en rhizome”. Édouard Glissant “Philosophie de la relation” éditions Gallimard 2009.

Les dollars de l’art.

Author : Gilbert — 18 Apr 2009
Quelqu’un, un beau matin, se réveille en pleine rue et s’aperçoit que les images publicitaires qui prolifèrent autour de lui et qui lui ont toujours semblé innocentes, ne le sont pas autant que cela. Et si les hommes ressemblaient à l’image qu’ils se donnent d’eux-mêmes ? Ainsi commence, par ce déclic apparemment infime, un sinueux voyage dans le temps et dans l’espace, à partir de deux bases de départ successives, New York et Paris : New York, la capitale des images modernes et contemporaines, et Paris, la capitale par excellence des arts de la ” Vieille Europe “. Enquête historique dans le temps relativement court des États-Unis et de sa formidable industrie des images, pèlerinage aussi dans le temps long de la France et de l’Europe des arts visuels, de l’Antiquité gréco-romaine à nos jours, de son Orient byzantin à son Occident d’Amérique latine, cette exploration à facettes de l’univers européen de la vue devient peu à peu l’itinéraire d’une conversion. Une conversion à l’éternel retour de la beauté. Seule la beauté a rendu et peut rendre l’homme à lui-même et le monde humain habitable en les invitant à participer de la nature et de la grâce et à se libérer du vampirisme d’images-mirages, d’images-idoles, qui ne laissent sur leur passage, comme un vol de sauterelles, qu’un désert globalisé et privé de feuillage. Présentation par l’éditeur , Fayard, de “Paris-New York et retour.” de Marc Fumaroli.


Jeudi 16/04/09

Author : Gilbert — 16 Apr 2009

Jeudi 16 avril 2009.Quant à moi , j’ai besoin de sentir une harmonie dans notre monde. C’est ce qu’a cherché à faire Leibniz, et je pense que comme image sa monadologie n’est pas étrangère à l’espace granulé. Yona Friedman “L’ordre compliqué” L’éclat 2008.

Nourritures anarchistes de René SCHÉRER (éd. Hermann)

Author : Gilbert — 14 Apr 2009

Cet anarchisme explosé, c’est celui qui inspire la liberté de pensée philosophique. Et en premier lieu le conflit entre jugement et justice, par lequel s’ouvre le livre. René Schérer y critique la prolifération cancéreuse d’un droit qui se prétend transcendant, l’angoisse du légiste “semblable à celle du promoteur immobilier devant une plage déserte”. Il évoque la tragédie qui dénonce l’ambiguité du langage, notamment celui de la logique binaire, “coupable ou non coupable absolument” . A l’opposé du nihilisme ambiant, il propose de “penser ensemble la séduction et le désir, désir conçu comme productif au sens deleuzien.
Et, en effet, nous retrouvons Deleuze, aussi bien dans un débat avec cet autre philosophe, Alain Badiou, qu’à propos de celui sur le rapport entre anarchisme et ontologie, que Daniel Colson a réouvert dans les milieux libertaires. Car il ne s’agit pas de pures spéculations mais de questions toujours actuelles, comme le montrent les réflexions d’u Noam Chomsky ou les discours au sujet de l’écologie.
Les débats sont parfois ardus, mais ils se déroulent dans un environnement des plus agréables. La lecture nous offre des compagnons de route tels que La Boétie, Péguy et, pourquoi pas ? Don Quichotte, le chevalier à la triste figure. Les citations sont inattendues comme autant de fleurs qui s’ouvrent dans la rosée du matin. Des lettres viennent se mêler au discours : bref, loin de la philosophie pontifiante, René Schérer persévère dans ce périlleux exercice qui consiste à “parler en son propre nom” .
René Schérer sera au CÉDRATS à Lyon le 16 mai 2009.

Merci à Édouard Glissant.

Author : Gilbert — 14 Apr 2009

Par la pensée de l’errance nous refusons les racines uniques et qui tuent autour d’elles: la pensée de l’errance est celle des enracinements solidaires et des racines en rhizome. Contre les maladies de l’identité racine unique, elle est et reste le conducteur infini de l’identité relation. L’errance est le lieu de la répétition, quand celle-ci aménage les infimes (infinies) variations qui chaque fois distinguent cette même répétition comme un moment de la connaissance. Les poètes et les conteurs se donnent instinctivement à cet art délicat du listage (par variations accumulées), qui nous fait voir que la répétition n’est pas un inutile doublement…
SI l’errance est ainsi constitutive de Relation, elle a affaire avec la philosophie, avec la philosophie de la Relation, qui serait non seulement un art de l’errance mais à la lettre une philosophie errante, dont les pôles et les points d’échange se déplaceraient sans cesse….

Extrait du dernier ouvrage d’ Édouard Glissant : “Philosophie de la relation” NRF, Gallimard, mars 2009.

Actu 12/04/09

Author : Gilbert — 12 Apr 2009

Dimanche 12 avril 2009. Ce furent les imprimeurs, et nuls autres, qui se chargèrent dans la pratique d’unifier et de fixer l’orthographe, et non pas comme on l’imagine les académies ou les cénacles d’écrivains. Au XVIème siècle, les mots sortants de la tradition manuscrite, s’écrivaient à la va comme je te gratte, selon le gré de l’auteur ou du scribe copieur…Claude Duneton dans la préface de “Chier dans le cassetin aux apostrophes”, éditions Horay, 2004.

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