Le Centre National d’Energies Renouvelables espagnol (appelé CENER) vient de finaliser le premier atlas éolien de Tunisie commandé par le gouvernement de ce pays. Cet atlas éolien a été présenté en Tunisie par le chef du service d’évaluation et de prévisions des ressources éoliennes du CENER Marti Pérez, dans le cadre des Journées de l’Energie organisées conjointement par le Ministère tunisien de l’Industrie et l’Energie et l’Ambassade d’Espagne.
La réalisation de cet atlas permet de renforcer le développement de l’énergie éolienne de Tunisie car il existe dès à présent une réelle connaissance des zones à fort potentiel et grande rentabilité comme le nord-est du pays. Dans le sud du pays, la zone qui recouvre le désert du Zahara attire également l’attention du point de vue des critères européens en la matière. Extrait des Bulletins électroniques.
Heuristique & Sémiologique
Carte éolienne pour la Tunisie
Actu 30/04/09
Jeudi 30 Avril 2009. ” La première société de consommation qui ait été créée en France – et une des plus anciennes dans le monde – en 1835, à Lyon, portait cette enseigne significative : “Au commerce véridique” Charles Gide” Principe d’économie politique” éditions Sireyn, Paris 1905.
Entre mers et Serres
Par les tenants d’une «philosophie forte», technique, démonstrative, Michel Serres est quelque peu poussé aux marges de la philosophie, vers la littérature ou la «poésie», une philosophie «facile», incantatoire, où la langue, flattée et caressée avec sapience, jouit de se voir si belle en son miroir. En quelques occasions, il en est atteint – par exemple quand, pour enseigner l’épistémologie et l’histoire des sciences, il est accueilli par le département d’histoire de Paris-I, et non celui de philosophie. Aujourd’hui, à près de 80 ans, il en rit. Il a une notoriété, un large public. en vérité…. “Libération”, ce jour jeudi 30 Avril , dans ses pages “livres” en consacre deux à l’évènement de la publication de son dernier ouvrage : ” Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde”. “ Voir l’article sur le Percolateur mis en ligne hier “
Dimanche 26/04/09
Dimanche 26 avril 2009 «Le juif est un homme qui lit depuis toujours, le protestant est un homme qui lit depuis Calvin, le catholique est un homme qui lit depuis Ferry.». Charles Péguy.
Utopie comme système clos.
Une utopie est un système, clos sans doute, donc une île, un monastère, un hôpital, une prison, une usine, une école, bref un ensemble d’éléments liés par une loi de solidarité et aussi par leur solitude. Singularité et totalité, unité et unicité: l’utopie, symétrique inverse du mythe, promène dans son paradoxe des synthèses impossibles et de l’idéalisme radical, la lumière blanche de sa transparence et de son uchronie. Comment s’étonner alors que le réseau devienne l’oeil de Big Brother, le langage inversé de Nowhere, la police stalinienne ou ce remède universel, physique ou mental, si performant qu’il se détruit lui-même puisqu’il peut tout guérir? Comme Robinson qui construit des palissades sur son île pour mieux se protéger de sa solitude, l’utopie, sous ses modes les plus forts, touche aux questions philosophiques et littéraires fondamentales d’une culture à laquelle Thomas More, Campanella, G. Bruno et bien d’autres ont dû payer le tribut de leur radicalité.
L’Amour des langues
Personne n’est indifférent aux langues humaines, dont l’apparition, aux aurores de notre espèce, est ce qui a permis à ses membres de nouer des relations sociales qu’aucune autre espèce animale ne connaît. Ceux et celles qui n’aiment pas les langues, parce que la difficulté d’apprendre certaines d’entre elles les rebute, trouveront dans ce Dictionnaire, sinon des raisons de les aimer, du moins assez de matière pour rester étonnés devant tout ce que les langues nous permettent de faire, de dire, et de comprendre sur notre nature. Partout apparaît avec éclat l’ingéniosité infinie des populations humaines, confrontées au défi de dire le monde avec des moyens très limités.
« Comme tout dictionnaire, celui-ci ne requiert pas de lecture d’un bout à l’autre : il est inspiré par l’amour des langues, qui est peut-être un des aspects de l’amour des gens. ». Dictionnaire amoureux des Langues, Claude Hagége, Plon-Odile Jacob. Avril 2009
Actu 22/04/09
Mercredi 22 avril 2009.“La langue de l’utopie, cette petite musique en sourdine, si elle ne possède pas de code, se reconnaît à un signe : elle allège là où toute autre appesantit.” René Schérer, “Nourritures anarchistes“, éditions Hermann, 2009.