Mes errances sur la Toile me confirment (en est-il besoin ? ) l’intérêt croissant des internautes pour la création, l’invention, l’innovation, la découverte, l’imagination créatrice,…mobilisant les sciences cognitives, la psycho-sociologie, l’ontologie appliquée, que je ne jette surtout pas avec l’eau du bain des faiseurs de miracles et autres diseurs de bonne-aventure illusionnistes. Il est certain que la créativité s’appuie sur le savoir, le savoir faire, sur un esprit critique plus que de critique, sur un discernement sans oeillères, sur la mise à l’épreuve loyale, Oui une entreprise se crée tout autant qu’une oeuvre d’art ? Récemment j’ai rencontré l’expression : “cross-fertilization”, le mot “cross”, me paraît très significatif donc intéressant. j’ai connu jadis des ingénieurs américains qui utilisaient l’expression “cross-boarding” pour désigner des transferts croisés de documents, de dossiers de travail ( rien à voir avec la “passe dédaigneuse ou vacharde” ! ! ! !). The Cross, la Croisée accèdent au statut du Crucial qui enrichit la simple Intersection et lui donne consistance. Je termine cette sorte d’élucubration en rappelant que tout cela est sous-tendu par la notion de transport, de transfert; d’ échange, de mise à l’épreuve du Phorique. On peut rappeler ici que la Percolation se fonde sur l’hétérogène et la diversité,…le glacis, l’ordre de l’uniformité l’ennuient … sérieusement ! ! !.
Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.
Résultat de la recherche dans Webdo Perco avec le mot clé : “épistémologie”
7 (sur 85)
les titres
Élucubration (sens vieux : travail consacré à un ouvrage de l’esprit, 1594) !!
Webd'azard
Ahurissement épistémologique de Michel Serres !
J’ai assisté, tout au long de ma vie, à cette généralisation globale de l’épistémologie, alors on ne l’appelle pas comme ça, on dit « l’écologie » maintenant, ou quelque chose de ce genre. C’est là vraiment un phénomène social, et politique même, nouveau. Si l’on m’avait dit, au sortir de l’agrégation, qu’un parti politique se mettrait en place à partir de la chimie, de la biologie, de la climatologie, etc., j’aurais dit : ce n’est pas possible. Eh bien si, un tel parti politique est là, qu’on appelle « les Verts », qui met au cœur de ses préoccupations ces problèmes de climatologie, de physique nucléaire, etc. Alors on est pour ou contre, ça n’a pas ici d’importance. L’essentiel est que c’est un phénomène nouveau, et que, du coup, là, de l’imprévisible surgit : on aurait dit cela à Bachelard et Canguilhem, ils auraient ri. Ils étaient vraiment très XIXe siècle et ne pouvaient prévoir la bifurcation brusque qu’a prise la société à cette époque. Voir Mag-Philo
Xavier Bonnaud, “ni idolâtre ni catastrophiste”
L’art militaire, l’architecture, l’hydrologÎque, la mécanique impulsent dès la Renaissance une mutation de la pensée. La technologie au sens moderne du terme s’esquisse petit à petit lorsque les ingénieurs recourent aux mathématiques et aux théories scientifiques pour résoudre les problèmes techniques. Les bouleversements scientifiques du XVIIe siècle, et en particulier la cosmogonie héliocentriste de Galilée, consacrent cette rupture avec la conception antique de la science qui séparait la théorie et la pratique, et pour laquelle le savoir était contemplation. La science postule l’application des lois de la géométrie et de la mécanique aux phénomènes naturels afin d’agir sur la nature. Elle fonde du même coup les arts mécaniques, ce qui a pour conséquence d’accorder au champ tech-
nique une légitimité au moins aussi importante que celle de la science proprement dite…La révolution industrielle impose la technologie comme un fait définitif qui s’affirme comme l’utilisation des connaissances rationnelles qu’elles soient scientifiques ou techniques…
Notes de lecture de ; “De la ville au technocosme” de Xavier Bonnaud édité par “L’Atalante” Juin 2008.
En plus, la complexité c’est compliqué ! !
La percolation, certains la nomment “cross-fertilization” ; en un mot métissage pour croiser les univers, les sensibilités, les cultures, les profils… à priori, tout le monde y est favorable. Chacun reconnaissant le ressort de créativité et la source d’inspiration que représente toute forme de métissage, d’hybridité, d’ordre humain, culturel, spirituel ou professionnel. C’est dans le passage à l’acte que cette belle unanimité se fissure. Quelle que soit l’énergie déployée pour prétendre le contraire, l’autre et tout ce qu’il incarne de différent et d’inconnu, continue à faire peur. Si bien que notre premier réflexe n’est pas de s’aventurer dans son univers, mais au contraire, de se regrouper dans le nôtre. Par similarités de milieux, de cultures, de parcours ou encore de religion, qu’importe du moment que l’on y trouve de quoi se rassurer face à la complexité du monde. Et la société de persister à produire du conformisme et à compartimenter les talents. C’est tellement plus simple..mais tellement plus stérile ! ! !
Ici et là, la pensée
L’espace, le lieu, le territoire la ville, le paysage ne sont pas des sujets étudiés prioritairement par les philosophes contemporains, alors même que l’urbanisation représente dorénavant un phénomène planétaire.
Pourtant certains les considèrent avec sérieux : qu’ils reviennent au topos ou à la khorâ des philosophes grecs, qu’ils discutent de l’apport des éthologues et autres naturalistes sur les processus de territorialisation propres à la faune et à la flore, qu’ils explorent le cyberespace, arpentent les réseaux télécommunicationnels ou errent dans les mégapoles et banlieues des villes plus ou moins hospitalières, ils nous aident à penser le devenir urbain de l’être.
Cet ouvrage original et pionnier offre au lecteur un éventail des théories qui accordent au territoire spécifique à l’existence humaine une place essentielle. Ainsi, vingt philosophes du XXe siècle ? Simmel, James, Bergson, Heidegger, Weil, Bachelard, Merleau-Ponty, Arendt, Jonas, Wittgenstein, mais aussi Lefebvre, Derrida, de Certeau, Levinas, Foucault, Deleuze et Guattari, Maldiney, Nancy, Sloterdijk . Présentation de l’ouvrage dirigé par Thierry Paquot et Chris Younès ; “Le territoire des philosophes”, “La Découverte”, 2009.
Un bréviaire pour des vacances
…Les apparences de la Méditerranée ont elles aussi leur rôle à jouer. La spécificité de sa position, l’homogénéité de son espace font naître l’impression qu’elle est un monde en soi et le centre du monde: mer encadrée de terre, terre entourée de mer. Le soleil qui s’élève au-dessus d’elle et l’illumine à profusion semble n’être dans le ciel que pour elle et n’appartenir qu’à elle. (Les cosmographes et les géographes de l’Antiquité ont transmis quelque chose de cette divagation dans leurs théories et sur les cartes.) L’influence des rayons solaires fait naître certains phénomènes psychologiques, éphémères ou persistants. L’ampleur et la limpidité des cieux suscitent peut-être des états mystiques ou éveillent la crainte de l’au-delà. La Méditerranée a érigé des monuments à la foi et à la superstition, à la grandeur et à la vanité… Extrait du” Bréviaire méditerranéen”. de Predrag Matvejevitch, édité par Fayard.
On peut se rendre sur un autre article du Webdo Perco
Exploration du champ épistémologique par lui-même.
Dans “Ontologie de la différence” Jean Millet (édition Beauchesne) analyse et critique les principales formes que revêt l’exercice de la pensée scientifique et philosophique. Son sous-titre – « Une exploration du champ épistémologique » – explicite cette recherche à la fois historique et thématique. En examinant les thèses ontologiques et épistémologiques fondamentales qui ont présidé à l’évolution de la pensée – des Grecs à la physique quantique – l’auteur, en se référant notamment à Leibniz, Kant, Cournot, Tarde, Bergson et Deleuze, retrace l’évolution des grandes formes, catégories et principes qui ont permis de penser l’Être. Il montre l’importance décisive du dépassement du continu, de l’homogène et du statique par le discontinu, l’hétérogène et le mouvant, de l’identité par l’altérité et la différence. C’est la différence seule, intrinsèquement marquée de temporalité, avec sa durée, ses qualités concrètes, ses différenciations, ses ruptures et ses « béances », mais aussi ses rythmes, ses périodicités et ses constances, qui donne accès à l’inépuisable richesse du Monde
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