A l’orée de ces vacances j’ai pensé proposer aux percolecteurs un coup d’oeil dans le rétroviseur, à la webzette n° 1 ( qui n’est prescriptrice et initiale que par accident)
Par définition le percolateur ignore la notion de direction et se joue des avants et des après, il tricote syntagme et paradigme, le successif et le simultané, l’abscisse et l’ordonnée,…Le percolateur est de nature textuelle, tissée de chaîne folle en trame de rigueur, mêlant noeuds de confluence et lignes de grande pente, au risque de l’intersection et de l”entrecroisement heuristiques.
Vous savez que vous pouvez aller à votre guise, n’importe où sur le site. La promenade, ici conseillée, a peut-être simplement une valeur nostalgique ! ! !
Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.
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les titres
Coup de rétro
Webd'azard
Vers des transports urbains électriques avec l’ADEME
Les projets retenus s’inscrivent à plus ou moins long terme. « Il ne s’agit pas de financer intégralement un programme, puisque nous ne fournissons qu’environ 40% du coût total, mais d’accélérer le changement d’échelle. Pour les voitures par exemple, il faut se souvenir que le changement complet du parc automobile s’étale sur une trentaine d’années. »
Les véhicules à faible émission de dioxyde de carbone (CO2), ou « décarbonés », font en effet partie des trois premiers thèmes retenus par les « feuilles de route du Comité de pilotage », avec les biocarburants de deuxième génération et les techniques de stockage et de captage de dioxyde de carbone. C’est à l’heure actuelle le domaine où l’Ademe a reçu le plus de propositions. Sur les 18 projets reçus, 11 (pour 13 demandes initiales) concernent ce sujet. On y retrouve des grandes et des très grandes entreprises, comme EDF, Renault ou PSA, mais aussi des PME et des instituts de recherche publics, comme le CEA et l’Inrets (Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité).
On remarque des véhicules électriques légers pour la ville (la fin des livraisons de pizzas en motocyclettes pétaradantes ?), un bus électrique dans lequel des supercapacités remplacent les batteries et se rechargent à chaque arrêt ou un bus à moteur hybride.Contacter l’ADÈME
Il est des codicilles qui valent tous les testaments.
En 2006, le grand critique Genette publiait un abécédaire intime, Bardadrac. C’était un livre autobiographique profond et divertissant (l’un va rarement sans l’autre), plein d’amitié armée pour les hommes, les mots, pour ce qu’ils disent et ne disent pas. Genette flânait dans ses souvenirs et dans les livres sous le signe de Montaigne, le regard clair et la patte précise, sérieux sans esprit de sérieux, comme un vieux félin jouant avec une pelote ou triant des arêtes. Le ton était donné par l’ironie – forme méandreuse d’autodérision sans ostentation, d’enthousiasme méfiant, de discrétion révélée, variation pleine de bon sens sur les ordres du discours. L’immense culture de Genette ne s’accompagnait d’aucune cuistrerie : elle ne semblait destinée qu’à le (et nous) simplifier. Il y avait des entrées ouvrant sur des choses lourdes, d’autres sur des choses légères, c’était bien : comme dit Montaigne, l’âme se fatigue à être continuellement tendue. On riait avec Bardadrac, d’un rire qui permet de croire qu’on est (ou qu’on pourrait devenir) intelligent. Á propos de “Codicille” de Gérard Genet (au Seuil)“ dans Libération.
Technicisation des territoires et des imaginaires
Un livre d’architecte, certes, mais qui est le plus à même d’interroger la consistance du meilleur des mondes que celui qui est susceptible d’ôter le U de l’Utopie pour atteindre la complexité technique, sociale et spatiale du technocosme!
“De la ville au technocosme” n’est pas un essai ordinaire. Son auteur, Xavier Bonnaud, est un architecte qui a exercé pendant plus de vingt ans en région parisienne. C’est fort de cette expérience et de ses lectures qu’il s’est plongé dans ce monde, le nôtre, constamment renouvelé par la technologie. En interrogeant ce nouvel environnement – un assemblage de réseaux, de fonctions et de lieux qui équipent notre existence et servent notre quête de performance, Xavier Bonnaud nous propose de réfléchir à l’impact de la technicité croissante de nos existences. Une question domine du reste sa réflexion : pourquoi, à travers son génie technique, l’homme construit pour lui-même des cités qui lui paraissent soudain inhospitalières ?
Ouvrage « de société », au sens où il est ancré dans le réel, et de philosophie de l’urbain, “De la ville au technocosme” questionne finalement le devenir de l’homme : puisqu’il n’y a pas d’alternative au monde urbain, est-ce que l’homme saura y mettre de l’espérance ?
” De la ville au microcosme” de Xavier Bonnaud aux éditions “L’Atalante”
L’art numérique est-il un oxymore ?
De la curiosité à l’invention formelle. …À ceux qui se demandent encore si des œuvres générées par un logiciel peuvent être véritablement considérées comme des œuvres d’art, on peut répondre que si, au début, la magie du procédé rendait moins exigeant à l’égard de la performance esthétique, ce temps est révolu. Les artistes du numérique produisent aujourd’hui des œuvres qui allient une haute technicité à une grande richesse émotionnelle et à un grand intérêt plastique. Sans compter qu’en poussant l’exploration du champ de la réalité jusqu’à ses confins et en se risquant même au-delà, ils contribuent de façon souvent sensible et toujours féconde au renouvellement des images ainsi qu’à l’élargissement, si ce n’est à la redéfinition, du concept d’art que nous avons hérité de la modernité.
Il est grand temps que tombent les dernières résistances que rencontre encore l’art numérique. Mais pour cela, il faut que les artistes aident le public réticent en proposant des œuvres qui ne font pas prendre la nouveauté technologique pour la nouveauté de leur message, mais qui interrogent les transformations apportées à notre vision du monde par ces mêmes technologies et en proposent une traduction formelle inventive. La rupture technologique doit s’accompagner d’un changement d’imaginaire. C’est déjà souvent le cas.
Certes l’art numérique est un peu cabotin. Il sait nous séduire, nous amuser, exciter notre curiosité, nous donner envie d’aller y voir. Est-il pour autant moins sérieux ? On le croit ludique alors qu’il est lucide sur notre monde dont il anticipe la maîtrise par le contrôle et l’intelligence artificielle.
Extrait d’un article de Françoise Gaillard dans la revue Esprit -Avril 2009.
Le mathématicien Gromov reçoit le Prix Abel.
Le mathématicien français d’origine russe Mikhail Gromov a reçu aujourd’hui le prix Abel pour ses travaux en géométrie. Ce prix qui récompense la carrière d’un mathématicien est remis chaque année depuis 2003 par l’Académie norvégienne des Sciences et des Lettres, sur avis d’un comité composé de cinq mathématiciens de renom.
Mikhail Gromov, né en Union soviétique en 1943, devenu citoyen français en 1992, «est toujours à la poursuite de nouvelles questions et pense constamment à de nouvelles solutions pour résoudre des problèmes longtemps restes sans réponse» écrit le comité Abel. «Il a produit des travaux originaux, d’une grande profondeur, et demeure remarquablement créatif».Info de NO Sciences.
Exploration du “Hors Limite”.
L’écrivain écossais, Kenneth White, amoureux du langage, de notre langue et de sa littérature a besoin d’espace, Il s’intéresse aux limites de la littérature, à l’hétérogénéité des styles, à ce que Valéry appelait “l’Extrême-Nord-Humain”, le hors-frontière de cette prose qui se dépasse en poésie puis en philosophie. Tel un manifeste anti-médiocratie Kenneth White propose dans “Les affinités extrêmes” des auteurs “hors-normes”, “hors-limites”, des solitaires, qui ont vécu et travaillé à l’écart de la confusion contemporaine et des idéologies qui jalonnent l’histoire. Ce sont les habitants clairvoyants d’une atopie dont on peut énumérer les régions comme ceci: l’anarchie géographique de Reclus, l’asocialité rayonnante de Rimbaud, l’ascension ontologique de Segalen, l’animisme cosmique de Saint-John Perse, l’automatisme surréalisant de Breton, l’absolutisme jusqu’au-boutiste de Céline, l’annihilation méditative de Michaux, l’alexandrinisme pérégrin de Cingria, l’australité lyrique de Delteil, l’aporie pyrrhonienne de Cioran…Lecture conseillée : “Les .affinités extrêmes” chez Albin Michel. 2009
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