…. Nous sommes obligés de constater aujourd’hui, messieurs les patrons, que les plus grands d’entre vous n’ont rien compris. Ils ont spéculé sur une expansion perpétuelle qui permettait une pure et simple stratégie d’intérêt. Le tout avec des compétitions sauvages, une valorisation des superprofits, des bonus, des stock-options et des parachutes dorés. Le capitalisme a ainsi cessé d’être économique pour devenir avant tout financier, et il a donc perdu sa fameuse capacité d’autorégulation. Il faut s’empresser de revenir à l’Etat. Je simplifie? C’est possible. Pour le moment, grâce à l’épargne, à la natalité, à l’euro et à la protection sociale, le caractère dévastateur de la crise est encore plus ou moins freiné. Mais il est déjà suffisamment grave pour nous ramener plusieurs décennies en arrière et susciter des réactions extrêmes dont il ne faudrait pas qu’elles nous renvoient à cette idéologie exclusivement étatiste dont nous avions eu tant de mal à nous délivrer.
Extrait de l’éditorial de Jean Daniel dans le NO du 2-8 Avriil 2009.
Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.
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les titres
L’intelligence a des mots qui peuvent donner espoir, s’ils s’adressent à l’intelligence !.
Webd'azard
Manifeste anti-crise de Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin
Nous faisons l’hypothèse que la crise financière et économique mondiale résistera aux mesures actuellement mises en œuvre par les Etats ou par les institutions internationales. Il est même vraisemblable qu’elle s’aggravera. Elle est en effet, selon l’expression désormais obligée, «systémique» en ce sens qu’elle révèle le double vice des systèmes politiques actuels:
Penser que le libéralisme et la concurrence peuvent apporter les meilleures solutions possibles aux problèmes de l’avenir du monde, alors que les régulations publiques n’apportent que des maux ;
Penser que la croissance des consommations publiques et privées peut se poursuivre indéfiniment, alors que les ressources sont limitées et que les déchets s’accumulent.
Nous estimons qu’il est bon, dans une large mesure et malgré ses dégâts, que cette crise résiste aux mesures actuellement décidées pour la combattre, car elle obligera les Etats à s’attaquer aux deux causes majeures de la crise, résumées ci-dessus : libéralisme et croissance des consommations.
L’Europe peut et doit proposer au reste du monde des politiques s’en prenant directement à ces deux causes de la crise.En effet, face à la rareté, elle a expérimenté concrètement durant tout le XXe siècle des politiques de régulation publique et de restriction des consommations. Ces politiques n’ont pas laissé de bons souvenirs dans les esprits. Mais avec le recul, on s’aperçoit qu’avec quelques adaptations, elles pourraient aujourd’hui offrir de bonnes solutions à la crise mondiale.
Les grands pays européens, Grande Bretagne, France et Allemagne notamment, ont gardé des traditions d’interventionnisme public certes différentes, mais qui pourraient fournir un arsenal de mesures à la hauteur des enjeux actuels. Les politiques que l’Europe devrait, en s’appuyant sur son expérience, proposer au monde dans les mois prochains, sinon les semaines prochaines, reposeraient ainsi sur deux piliers…
Voir :” Les automates intelligents”
Suppression progressive de la lampe à incandescence, en Chine
Dans le but d’économiser l’énergie, la Chine a commencé à élaborer un plan d’action pour supprimer progressivement la lampe à incandescence et promouvoir un éclairage respectueux de l’environnement, a annoncé jeudi la Commission d’Etat pour le développement et la réforme (CEDR). La CEDR a déclaré qu’elle allait travailler avec le Programme des Nations Unies pour le Développement et le Fonds pour l’Environnement Mondial.
Selon la CEDR, la Chine est l’un des plus importants producteurs et consommateurs de produits d’éclairage dans le monde. L’année dernière, elle a produit 4,44 milliards de lampes à incandescence, soit près du tiers du total mondial. Elle en a exporté 2,2 milliards. L’éclairage représente actuellement environ 12% du total de la consommation d’électricité de la Chine. L’utilisation des ampoules à économie d’énergie permettrait de réduire la consommation de 60% à 80%, précise la CEDR.
On peut à ce propos se rendre sur “les bulletins-électroniques” pour l’aspect commerce mondial et sur le site de l”‘indélocalisable” à propos de l’ampoule comme icône.
L’Humanisme, en entreprise c’est possible.
Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) est un mouvement qui rassemble jeunes patrons et jeunes cadres dirigeants dont le principe est « mettre l’entreprise au service de l’homme ». Mus pour la plupart par une philosophie humaniste, les membres du CJD se réunissent à la fois pour se faire progresser mutuellement dans leurs pratiques managériales et pour réfléchir aux grands enjeux microéconomiques (à l’échelle de l’entreprise). Son dirigeant, Gontran Lejeune écrit dans la Tribune le 12/12/08 : “N’oublions pas que c’est l’homme qui est au coeur de la valeur ajoutée…” et déclare à Marianne “...Il faut une économie ordonnée dont on change la mesure. Plutôt que le bilan comptable, une performance globale, à la fois tournée vers l’homme, et viable financièrement”.
Changer le monde, c’est possible…. “Chiche!”
La crise financière est devenue économique, sociale et morale. Elle appelle donc des solutions globales, bien au-delà des rafistolages que tentent des gouvernants qui, depuis 30 ans, n’ont eu, eux ou leurs prédécesseurs, de cesse de concéder aux marchés et à la marchandisation une place de plus en plus large. C’est ce mouvement qu’il s’agit, pour Marianne, d’interrompre. Rompre avec la « société de marché », selon le mot de Lionel Jospin, nécessite qu’on ait l’ambition de dominer les marchés, de leur imposer les lois de la démocratie et de l’intérêt commun, de retrouver le chemin d’une véritable égalité entre les hommes, d’un commerce entre les pays et les continents qui ne mette pas en concurrence les conditions de vie des hommes et des femmes. Cela passe aussi par la remise en question fondamentale de l’injonction de consommer toujours davantage. Cet « autre monde » dont l’avènement apparaît de jour en jour plus indispensable n’est pas du tout une utopie. Il existe même, de façon parcellaire, sous nos yeux, enfoui sous la montagne des préjugés ultra-libéraux. Oui, le travail solidaire, la finance responsable, le commerce respectueux, tout cela existe déjà. Il suffit de le mettre en valeur. De le développer.
Voir le Dossier passionnant, de MARIANNE, n° 606, du 29/11 au 05/12/08. et sur la Toile.
Refondation économique et politique en question.
Jacques Généreux a proposé récemment une ” refondation anthropologique du discours politique et économique “. Il appuie ses propositions sur des découvertes scientifiques de l’éthologie, de la théorie de l’évolution, du cerveau humain comme cerveau social. Ces découverts confirment son intuition et son analyse selon lesquelles ” l’humanité est mue par deux aspirations en interaction permanente : désir de libération et désir de socialisation, le désir d’être soi et le désir d’être avec “. C’est sur cette analyse que Jacques Généreux s’appuie pour faire une critique extrêmement détaillée de la théorie néo-libérale et répondre à la question : “Pourquoi et comment des millions d’individus persuadés que la coopération solidaire est cent fois préférable à la compétition solitaire restent-ils impuissants à refonder sur elle leur système économique et politique ” ?
“La nouvelle écologie politique”
Le niveau de vie moyen de l’humanité a davantage augmenté entre 1990 et 2000 qu’entre l’an 1 de notre ère et 1820. Plusieurs milliards d’individus sont ainsi sortis de la misère ou sont sur le point de s’en extraire. Une nouvelle loi de Malthus semble cependant s’imposer : compte tenu de la fragilité des équilibres environnementaux, nous serions désormais trop nombreux à être trop riches et bien portants. Après 200 000 ans de lutte contre les forces de la nature, l’homme aurait acquis sur elle un tragique ascendant et devrait renoncer au développement économique : devant cette malédiction de la prospérité, des voix nombreuses appellent à l’interruption de la croissance et à la suspension du progrès. Nous croyons au contraire qu’il est possible de poursuivre sur le chemin du développement humain sans sacrifier les écosystèmes terrestres, mais à condition d’élever notre niveau d’exigence démocratique. L’égalité écologique est la clé du développement durable.
Jean-Paul Fitoussi & Éloi Laurent. Éditions “La République des Idées” (Seuil).
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