Webdo Perco : percolation hebdomadaire

Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.

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  • Tarde comme visionnaire de la société connective, polymorphe et coopérative.

    À la fin du XIXeme siècle, Tarde brosse un tableau du développement économique qui ne prévoit pas seulement la métamorphose de l’usine d’épingles en industrie taylorisée, mais aussi et surtout le déploiement de la coopération inter-cérébrale, épanouissement de toutes les formes d’action de la mémoire (sensori-motrice, intellectuelle, affective) sur lequel repose la production du “surplus” dans les sociétés modernes. L’essor des industries de la communication, des industries culturelles, de la science, de la production des connaissances, de l’art, du besoin d’amusement, des “publics” etc., ne sont pas les produits de la crise du fordisme. Ce développement à une longue histoire, aussi vieille que le capitalisme, une histoire aperçue de la fin du XIXeme siècle, mais à laquelle les lunettes smithiennes et marxistes, ont longtemps aveuglé.
    Avec Tarde, nous pouvons lire le capitalisme à l’aune de la coopération inter-cérébrale, et contourner les écueils mis en travers de notre regard par les concepts de Capital, de Travail et d’Etat, comme autant d’actualisation de l’Un. Tarde a su y reconnaître la multiplicité..

    1 Jul 2009 — Lien unique

    dé  Webd'azard

    Le grand prédécesseur

    Leibniz est de notre temps, il est notre prédécesseur. Il a commencé de construire le monde où nous vivons, il l’a reconnu avant nous, mieux que nous. Nos mathématiques naissent avec lui, nos sciences physiques sont prévues par lui, nos réseaux de communication, nos stocks de données, nos arts du signe et du langage… sont déjà dans ses écrits, ainsi que les terres où ces formes s’incarnent. Leibniz habite nos débuts, il hante nos achèvements. Suivre les voies, les carrefours, les connexions de son système, en décrire les façons locales, en calculer la cohésion globale, c’est déjà explorer l’espace d’aujourd’hui. Le fil d’Ariane ici choisi est ce qu’il appelait : mathématique universelle. Sans doute il en est d’autres, celui-là est le plus facile : économie, simplicité, démonstration. Ce fil conduit des multiplicités les plus diffuses, comme celles de l’histoire, à l’unité d’un point. Le réseau est une harmonie : musique, accord et paix. Le système est optimiste, pourrons-nous en reconstruire un aussi beau, parmi les bruits et la fureur ? (“Le système de Leibniz et ses modèles mathématiques” par Michel Serres aux PUF 1990, dans les très bonnes librairies)

    27 Jun 2009 — Lien unique

    Mimer et imiter.

    Sous un titre apparemment banal, Pierre-Marie Baudonnière, directeur de recherche au CNRS, développe une thèse audacieuse. L’essentiel de son étude repose sur l’opposition qu’il formule entre le mimétisme comportemental, présent chez les animaux et l’humain, et l’imitation, caractéristique de l’être humain. L’imitation, selon P.-M. Baudonnière, « est à la base du processus d’humanisation et de l’avènement de la culture ». C’est elle qui serait véritablement le propre de l’homme.
    Le mimétisme comportemental est, en revanche, fréquent chez les animaux, particulièrement chez les jeunes. Par exemple, c’est par mimétisme que le jeune pinson acquiert le chant des adultes de son espèce. L’être humain fait parfois preuve aussi de comportements mimétiques (dans les stades, les salles de spectacles, lors d’une panique collective…). Cependant, chez lui, c’est l’imitation qui domine.Pour P.-M. Baudonnière, la distinction entre mimétisme et imitation est liée à trois caractéristiques humaines : la sélectivité, la conscience de soi et la conscience d’autrui.
    La sélectivité, tout d’abord. Le mimétisme est instinctif tandis que l’imitation suppose une intentionnalité, éventuellement non consciente. Par voie de conséquence, l’imitation est sélective : «on n’imite pas n’importe qui, n’importe quoi, n’importe quand, ni n’importe où ».
    Le Mimétisme et l’imitation de Pierre-Marie Baudonniére, Flammarion, 1997

    23 Jun 2009 — Lien unique

    Exploration du champ épistémologique

    “Ontologie de la différence” est une analyse critique des principales formes que revêt l’exercice de la pensée scientifique et philosophique. Son sous-titre – « Une exploration du champ épistémologique » – explicite cette recherche à la fois historique et thématique. En examinant les thèses ontologiques et épistémologiques fondamentales qui ont présidé à l’évolution de la pensée – des Grecs à la physique quantique – l’auteur (Jean Millet), en se référant notamment à Leibniz, Kant, Cournot, Tarde, Bergson et Deleuze, retrace l’évolution des grandes formes, catégories et principes qui ont permis de penser l’Être. Il montre l’importance décisive du dépassement du continu, de l’homogène et du statique par le discontinu, l’hétérogène et le mouvant, de l’identité par l’altérité et la différence. C’est la différence seule, intrinsèquement marquée de temporalité, avec sa durée, ses qualités concrètes, ses différenciations, ses ruptures et ses « béances », mais aussi ses rythmes, ses périodicités et ses constances, qui donne accès à l’inépuisable richesse du Monde, et au-delà – au plan métaphysique ou méta-rationnel – au mystère de l’Être. 0n peut se rendre sur le site des éditions “Beauchesne”

    15 Jun 2009 — Lien unique

    L’anarchisme qui inspire la liberté de pensée.

    Cet anarchisme explosé, c’est celui qui inspire la liberté de pensée philosophique. Et en premier lieu le conflit entre jugement et justice, par lequel s’ouvre le livre. René Schérer y critique la prolifération cancéreuse d’un droit qui se prétend transcendant, l’angoisse du légiste “semblable à celle du promoteur immobilier devant une plage désert” (54). Il évoque la tragédie qui dénonce l’ambiguité du langage, notamment celui de la logique binaire, “coupable ou non coupable absolument” (55). A l’opposé du nihilisme ambiant, il propose de “penser ensemble la séduction et le désir” (67), désir conçu comme productif au sens deleuzien….
    ….Les débats sont parfois ardus, mais ils se déroulent dans un environnement des plus agréables. La lecture nous offre des compagnons de route tels que La Boétie, Péguy et, pourquoi pas ? Don Quichotte, le chevalier à la triste figure. Les citations sont inattendues comme autant de fleurs qui s’ouvrent dans la rosée du matin. Des lettres viennent se mêler au discours : bref, loin de la philosophie pontifiante, René Schérer persévère dans ce périlleux exercice qui consiste à “parler en son propre nom” .Ronald Creagh, sur son site à propos des “Nourritures anarchistes” de René SCHÉRER, chez Hermann (Philosophie), 2008.

    11 Jun 2009 — Lien unique

    L’éternel retour de la beauté

    Et si les hommes ressemblaient à l’image qu’ils se donnent d’eux-mêmes ? Ainsi commence, par ce déclic apparemment infime, un sinueux voyage dans le temps et dans l’espace, à partir de deux bases de départ successives, New York et Paris : New York, la capitale des images modernes et contemporaines, et Paris, la capitale par excellence des arts de la ” Vieille Europe “. Enquête historique dans le temps relativement court des États-Unis et de sa formidable industrie des images, pèlerinage aussi dans le temps long de la France et de l’Europe des arts visuels, de l’Antiquité gréco-romaine à nos jours, de son Orient byzantin à son Occident d’Amérique latine, cette exploration à facettes de l’univers européen de la vue devient peu à peu l’itinéraire d’une conversion.

    Une conversion à l’éternel retour de la beauté. Seule la beauté a rendu et peut rendre l’homme à lui-même et le monde humain habitable en les invitant à participer de la nature et de la grâce et à se libérer du vampirisme d’images-mirages, d’images-idoles, qui ne laissent sur leur passage, comme un vol de sauterelles, qu’un désert globalisé et privé de feuillage.

    Évocation de “Paris – New-York et retour” de Marc Fumaroli (éditions Fayard) voir Futura.

    5 Jun 2009 — Lien unique

    Indispensable pour qui ne veut pas penser en rond

    Réédition au “Cherche midi” en 2007 de “Le système technicien” de Jacques Ellul dont l’édition initiale est due à Calman-Lévy, en 1977.
    Cet essai, publié en 1977 dans la collection ” Liberté de l’Esprit ” de Raymond Aron et introuvable en librairie depuis longtemps, est la clef de voûte de sa trilogie (La Technique – Le Système technicien – Le Bluff technologique). Il est considéré comme son livre le plus abouti. La Technique, pour Ellul, est le facteur déterminant de la société. Plus que le politique et l’économie. Elle n’est ni bonne ni mauvaise, mais ambivalente. Elle s’auto-accroît en suivant sa propre logique. Elle piétine la démocratie. Elle épuise les ressources naturelles. Elle uniformise les civilisations. Elle a des effets imprévisibles. Elle rend l’avenir impensable. Grâce à l’informatique, la Technique a changé de nature : elle forme, à l’intérieur de la société, un ” système technicien “. L’informatique, en unifiant tous les sous-systèmes (téléphonique, aérien, de production et distribution d’énergie, etc.), lui a permis de devenir un tout organisé, lequel vit à l’intérieur de la société, la modèle, l’utilise, la transforme. Mais ce système, qui s’auto-engendre, est aveugle. Il ne sait pas où il va. Et il ne corrige pas ses propres erreurs. Un livre indispensable pour qui ne veut pas penser en rond.
    Biographie de l’auteur
    Jacques Ellul (1912-1994) : un penseur iconoclaste libertaire. Protestant. Anti-communiste mais spécialiste de Marx. Le seul, en France, à avoir mené durant 50 ans une critique en profondeur du ” progrès ” technique. L’équivalent français de Heidegger, mais plus clair, plus percutant. Prophétique. Visionnaire. Il a prévu toutes les crises que nous vivons aujourd’hui. Nombre d’altermondialistes se revendiquent de sa réflexion philosophique.

    29 May 2009 — Lien unique

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