Webdo Perco : percolation hebdomadaire

Ce site en annexe du “percolateur” ne prétend à l’exhaustivité, ni à l’autorité mais simplement à une curiosité vagabonde dans cette “bribiothèque” de notre époque, ces “bouts écrits”, ces fragments, ces éclats de Vérité voire ces coups de gueule. Kaléidoscope ou Patchwork. Du tabulaire forcément lacunaire.

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  • L’Hétérogène

    Le mot n’a pas toujours bonne presse, pourtant il fait partie des mots clefs du Percolateur. Vous imaginez avec quelle joie je viens de le rencontrer sur la Toile, avec des mots, des concepts, des références, des auteurs qui me sont familiers.
    La mondialisation, les changements accélérés de notre époque mettent en contact brusque des représentations ou des réalités, des moeurs ou des cultures. Quel traitement peut-il être apporté aux conflits permanents qui en résultent une homogénéisation forcée, une euphémisation plus ou moins laxiste ? Ou bien une articulation des hétérogénéités, un accueil franc de leurs enchevêtrements baroques ? C’est à une recherche d’équilibre sans concession ni facilité, que s’attachent, en dialogues successifs, deux amis, reliés par une même orientation professionnelle et heuristique la psychosociologie. Les différences de leurs expériences et de leurs styles les aident à échanger selon une dialectisation soutenue et sans cesse infléchie. Ils rebondissent alors en contrepoint des événements sociaux et politiques qui les stimulent, de pensées en pensées, d’auteurs ou de témoins de Paul Valéry à Julien Benda, de Freud à Carl Rogers, de Nietzsche à Leibnitz, de Michel Serres à Edgar Morin, de Teilhard de Chardin à Spengler, sans oublier Claudel, Sartre et quelques autres. Transgressions ou trahisons, concessions ou originalisations en quelle marge peut se situer l’équilibre, cognitif et existentiel, des cultures et de la civilisation nouvelle ?
    Penser l’hétérogène” de “De Peretti, André, Ardoino Jacques, chez Desclée de Brouwer

    3 May 2009 — Lien unique

    dé  Webd'azard

    Entre mers et Serres

    Par les tenants d’une «philosophie forte», technique, démonstrative, Michel Serres est quelque peu poussé aux marges de la philosophie, vers la littérature ou la «poésie», une philosophie «facile», incantatoire, où la langue, flattée et caressée avec sapience, jouit de se voir si belle en son miroir. En quelques occasions, il en est atteint – par exemple quand, pour enseigner l’épistémologie et l’histoire des sciences, il est accueilli par le département d’histoire de Paris-I, et non celui de philosophie. Aujourd’hui, à près de 80 ans, il en rit. Il a une notoriété, un large public. en vérité…. “Libération”, ce jour jeudi 30 Avril , dans ses pages “livres” en consacre deux à l’évènement de la publication de son dernier ouvrage : ” Écrivains, savants et philosophes font le tour du monde”. “ Voir l’article sur le Percolateur mis en ligne hier

    30 Apr 2009 — Lien unique

    Utopie comme système clos.

    Une utopie est un système, clos sans doute, donc une île, un monastère, un hôpital, une prison, une usine, une école, bref un ensemble d’éléments liés par une loi de solidarité et aussi par leur solitude. Singularité et totalité, unité et unicité: l’utopie, symétrique inverse du mythe, promène dans son paradoxe des synthèses impossibles et de l’idéalisme radical, la lumière blanche de sa transparence et de son uchronie. Comment s’étonner alors que le réseau devienne l’oeil de Big Brother, le langage inversé de Nowhere, la police stalinienne ou ce remède universel, physique ou mental, si performant qu’il se détruit lui-même puisqu’il peut tout guérir? Comme Robinson qui construit des palissades sur son île pour mieux se protéger de sa solitude, l’utopie, sous ses modes les plus forts, touche aux questions philosophiques et littéraires fondamentales d’une culture à laquelle Thomas More, Campanella, G. Bruno et bien d’autres ont dû payer le tribut de leur radicalité.

    26 Apr 2009 — Lien unique

    “Utopies nomades” de René Schérer

    “Nomades” ce mot est, pour une grande part, inspiré par l’usage qu’en fait Gilles Deleuze dans Logique du sens où il qualifie les significations multiples dispersées dans l’univers et dans l’esprit sans qu’il soit légitime ni possible de leur conférer une même origine, une unique source, de les faire dépendre de la transcendance d’un principe. Elles sont immanentes au cours même de la vie, de toutes les vies foisonnantes dont elles expriment, à chaque fois, en chaque point, les singularités. Une « distribution nomade des singularités ».
    Il nous a paru que l’utopie, elle aussi, circule et se distribue nomadiquement, surgissant, toujours singulière, à propos de tel ou tel problème, en tel ou tel point.
    L’utopie est nomade dans son déploiement et en son sens, avant même de concerner les déplacements humains du nomadisme proprement dit de l’être humain en son errance.”

    Extrait de “Utopies nomades” de René Schérer, éditions : “Les Presses du Réel”. 2009

    19 Apr 2009 — Lien unique

    Les dollars de l’art.

    Quelqu’un, un beau matin, se réveille en pleine rue et s’aperçoit que les images publicitaires qui prolifèrent autour de lui et qui lui ont toujours semblé innocentes, ne le sont pas autant que cela. Et si les hommes ressemblaient à l’image qu’ils se donnent d’eux-mêmes ? Ainsi commence, par ce déclic apparemment infime, un sinueux voyage dans le temps et dans l’espace, à partir de deux bases de départ successives, New York et Paris : New York, la capitale des images modernes et contemporaines, et Paris, la capitale par excellence des arts de la ” Vieille Europe “. Enquête historique dans le temps relativement court des États-Unis et de sa formidable industrie des images, pèlerinage aussi dans le temps long de la France et de l’Europe des arts visuels, de l’Antiquité gréco-romaine à nos jours, de son Orient byzantin à son Occident d’Amérique latine, cette exploration à facettes de l’univers européen de la vue devient peu à peu l’itinéraire d’une conversion. Une conversion à l’éternel retour de la beauté. Seule la beauté a rendu et peut rendre l’homme à lui-même et le monde humain habitable en les invitant à participer de la nature et de la grâce et à se libérer du vampirisme d’images-mirages, d’images-idoles, qui ne laissent sur leur passage, comme un vol de sauterelles, qu’un désert globalisé et privé de feuillage. Présentation par l’éditeur , Fayard, de “Paris-New York et retour.” de Marc Fumaroli.


    18 Apr 2009 — Lien unique

    Merci à Édouard Glissant.

    Par la pensée de l’errance nous refusons les racines uniques et qui tuent autour d’elles: la pensée de l’errance est celle des enracinements solidaires et des racines en rhizome. Contre les maladies de l’identité racine unique, elle est et reste le conducteur infini de l’identité relation. L’errance est le lieu de la répétition, quand celle-ci aménage les infimes (infinies) variations qui chaque fois distinguent cette même répétition comme un moment de la connaissance. Les poètes et les conteurs se donnent instinctivement à cet art délicat du listage (par variations accumulées), qui nous fait voir que la répétition n’est pas un inutile doublement…
    SI l’errance est ainsi constitutive de Relation, elle a affaire avec la philosophie, avec la philosophie de la Relation, qui serait non seulement un art de l’errance mais à la lettre une philosophie errante, dont les pôles et les points d’échange se déplaceraient sans cesse….

    Extrait du dernier ouvrage d’ Édouard Glissant : “Philosophie de la relation” NRF, Gallimard, mars 2009.

    14 Apr 2009 — Lien unique

    L’art de trouver !

    La recherche de métaphores dans la nature était une des méthodes préférées de Léonard. Lorsqu’il conçut l’extraordinaire escalier en spirale (double révolution) du château de Blois, il trouva son inspiration dans les coquillages qu’il avait recueillis le long de la côte ligurienne plusieurs années auparavant. Sa conception d’un instrument de musique en forme de tuyau, similaire à la flûte à bec, lui a été inspirée par l’étude du larynx. Plus récemment, Alexander Graham Bell inventa le téléphone en se fondant sur le dessin de l’oreille. Les chardons qui collent aux vêtements quand on se promène en forêt ont donné naissance au Velcro. Quant à l’inventeur de la languette des cannettes en aluminium, il se posa la question suivante: “Qu’est-ce qui, dans la nature, s’ouvre facilement?» L’image d’une banane venant aussitôt à l’esprit il se demanda comment cette banane pouvait lui procurer la solution à son problème.»; A noter que Paul Valéry a trouvé dans la spirale une source inépuisable de réflexion et qu’il a par ailleurs écrit une étude savante et passionnante sur le génie créatif de Léonard de Vinci. Sur l’invention voir l’article “Interferrance” du Percolateur.

    Clés :
    1 Apr 2009 — Lien unique

    Les pages du webdo perco contiennent les percolations hebdomadaires (quelles que soient leur dimension et leur forme) regroupées en pagination mensuelle. En haut à droite, toutes les 20 secondes, un texte du weddo est tiré au hasard ! Toutes les pages restent en archives accessibles via les menus en haut et bas de la page. Chaque webdo perco a son lien unique.
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