Le Percolateur

La question du destin. Dans mon article “Le cru, le su et le voulu” (voir la webzette n°9, page Invention) j’écrivais en conclusion : “N’est-ce pas une attitude réellement Humaniste (donc rationnelle) que de penser que l’Humanité est sortie (issue certes, mais aussi affranchie) de la jungle et de sa Loi, que de refuser l’alternative […]

Toute langue, tout langage obéit, entre autres, à une loi économique, d’efficacité et de rendement qui impose que le rapport : signifié/signifiant ou sens/expression (orale ou écrite) soit le plus grand possible. Si on considère que le numérateur est une donnée invariable, il convient d’agir sur le dénominateur donc de le réduire. On peut quantifier […]

Médium n°6. Extrait d’un commentaire de Daniel Bougnoux à propos du livre de Fogel et Patino : “Presse sans Gutenberg” (Grasset) : “Dans l’ancienne presse, le lecteur affiliait son esprit à celui du journal ;sur le net, la limaille des infos s’organise selon le magnétisme de chaque lecture. En perdant leur tête ou leurs titres, […]

Voici un texte de Michel Scriban : TVTV, tout va très vite avec le TGV qui nous réclame de “prendre le temps d’aller vite” ! Tant pis si je vous surprends quant à la forme écrite, mais je ne résiste pas à la tentation de vous parler du temps en n’hésitant pas à répéter le […]

Je propose un extrait de la « Présentation » par Noelle Batt du n° 16 de la revue : « Théorie, Littérature, Enseignement » (TLE) des Presses Universitaires de Vincennes (automne 98) : percolations. Faut-il rappeler qu’une métaphore vive est toujours fonctionnelle ? Si on la crée, si on l’invente, c’est que pour dire ce […]

Petite geste de la main. « Quand dire c’est faire » . Et si l’on retournait la proposition performative d’Austin : « Quand faire c’est dire » ! De même que là, le dire n’épuise pas le faire, ici dans le miroir, le faire n’épuise pas le dire, reste le paradoxe provoquant de l’investissement dans […]

La Paella Extrait de « Tohu-Bohu » de Richard Jorif chez Julliard On s’installa devant la mer. Francisco Diaz, assisté d’un Jean Bournier attentif et docile, délimita un grand espace cir­culaire où il disposa l’un après l’autre les sarments de vigne; mais il n’était pas encore temps d’allumer le feu. Tout l’équipage s’activait, aux ordres […]